Accueil > Industrie > Google autorisé par la Commission européenne à s’offrir Fitbit Google autorisé par la Commission européenne à s’offrir Fitbit À l'issue d'une enquête de plus de quatre mois, la Commission européenne a fini par approuver l'acquisition de Fitbit par Google, sous réserve du respect des gages apportés par le géant californien. Par . Publié le 17 décembre 2020 à 15h19 - Mis à jour le 18 janvier 2021 à 15h23 Ressources Google a fini par obtenir le feu vert de la Commission européenne pour le rachat de Fitbit. L’information est tombée ce 17 décembre 2020 par l’intermédiaire d’un communiqué de Bruxelles. La Commission fait toutefois savoir que cet accord est soumis au respect total par le géant californien des engagements qu’il a pris : ces gages “permettront au marché des ‘wearables’ et à l’espace naissant de la santé digitale de rester ouverts et concurrentiels. Ils détermineront comment Google peut utiliser les données collectées à des fins publicitaires, comment l’interopérabilité entre ‘wearables’ concurrents et Android sera protégée et comment les usagers pourront continuer à partager leurs données de santé et de forme physique s’ils le souhaitent”, a ainsi déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive en charge de la concurrence. Un stockage des données en “silo” En pratique, Google s’engage notamment à ne pas utiliser pour son service Google Ads les données collectées via les dispositifs Fitbit, à stocker ces données en “silo” pour les maintenir séparées, techniquement, des données Google et à maintenir l’accès des tiers aux données Fitbit sans leur imposer de frais. Ces engagements sont pris pour une durée de dix ans, que la Commission peut décider de renouveler. Un mandataire veillera au respect de ces obligations, qui aura accès aux archives, au personnel, aux installations et aux informations techniques de Google. Enfin, Google devra bien sûr répondre aux obligations du règlement général sur la protection des données (RGPD). La transaction, signée en novembre 2019, valorisait Fitbit 2,1 Mds $. Cette décision fait suite à une “enquête approfondie” initiée au mois d’août, la Commission européenne ayant alors jugé insuffisant l’engagement de Google à ne pas utiliser les données de Fitbit à des fins publicitaires. Elle rappelle dans sa décision que Fitbit détient une part de marché limitée en Europe sur le segment des smartwatches, face à Apple, Garmin et Samsung. Mais qu’une telle opération aurait pu compliquer l’accès des concurrents à l’écosystème adtech détenu par Google et augmenter au passage les prix pour les annonceurs. La Commission souligne également que de nombreux acteurs utilisent les données de Fitbit et qu’il n’était pas question de restreindre cet accès sous peine de compliquer l’accès au marché pour les start-up. acquisitionCommission EuropéenneDonnées de santéGAFAMobjets connectésTag5 Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Ouverture d'une enquête de la Commission européenne sur le rachat de Fitbit Le Comité européen de la protection des données s'alarme du rachat de Fitbit par Google Google met la main sur les montres connectées de Fitbit