Accueil > Parcours de soins > La SIFEM et la SFSPM expriment leurs préconisations sur le dépistage du cancer du sein La SIFEM et la SFSPM expriment leurs préconisations sur le dépistage du cancer du sein Par Clarisse Treilles. Publié le 17 septembre 2025 à 17h18 - Mis à jour le 17 septembre 2025 à 17h18 Ressources La société d’imagerie de la femme (SIFEM) et la société française de sénologie et de pathologie mammaire (SFSPM) se positionnent comme des interlocuteurs incontournables du dépistage. Avant l’été, la SIFEM et la SFSPM ont rédigé conjointement un ensemble de préconisations sur le dépistage organisé du cancer du sein. Ce document, que mind Health a pu consulter, a été envoyé aux institutionnels chargés de l’organisation du dépistage, dont l’INCa, la HAS et la CNAM. Il soutient une homogénéisation de l’offre de soins sur le territoire ainsi qu’une évolution des méthodes de dépistage, incluant l’intelligence artificielle. Sur le volet technologique, les sociétés savantes recommandent notamment la mise en place d’une plateforme d’évaluation des solutions d’IA et de mammographie synthétique. Elles préconisent également la mise en place “d’études pilotes” menées dans le cadre du dépistage français, encadrées par des professionnels et avec des comités de suivi indépendants portant sur la place de l’IA, la délégation des tâches et les modalités d’un dépistage personnalisé. La SIFEM et la SFSPM recommandent un certain nombre de règles à appliquer en première et en deuxième lecture. En première lecture, elles s’opposent à la délégation des tâches à des médecins généralistes, des paramédicaux ou des systèmes d’IA “sans validation préalable par des études pilotes supervisées par le corps médical”. Elles rappellent que la deuxième lecture doit être maintenue “pour assurer la qualité des acquisitions, diminuer le nombre de faux négatifs de la première lecture et centraliser les données”. À retenir : Lors de la conférence de presse de présentation des JFR 2025, le Dr Isabelle Thomassin, présidente de la SIFEM, a souligné que l’IA est présente dans “un tiers des mammographies en France”, avec des variations entre les logiciels utilisés. Le Dr Isabelle Thomassin insiste sur l’importance de leur validation, un rôle dont la DRIM France IA a la charge. Estimant que l’IA redessinera le métier de radiologue, elle déclare que “demain, le radiologue sera sûrement le cœur du réacteur, à l’initiative de proposer des plans de traitement”. Clarisse Treilles confidentielsDiagnosticIntelligence ArtificielleoncologiePatientsPolitique de santéStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Entretien Dr Isabelle Thomassin-Naggara : “Nous sommes entrés dans une phase d’exploration de l’IA, pour évaluer la place de cette technologie dans la prise en charge des patients”