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Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > Dominique Pautrat (Pharmagest Interactive) : “D’ici cinq ans, la division e-santé représentera 50 % de notre activité”

Dominique Pautrat (Pharmagest Interactive) : “D’ici cinq ans, la division e-santé représentera 50 % de notre activité”

Depuis 2012, la société de logiciels métiers pharmaceutique Pharmagest a créé une division e-santé. Dominique Pautrat, directeur général de Pharmagest, détaille à mind Health la stratégie du groupe pour cette division.

Par . Publié le 05 avril 2018 à 16h33 - Mis à jour le 05 avril 2018 à 16h33
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Pourquoi est-il  important pour Pharmagest d’intervenir dans le domaine de la e-santé?

À l’origine Pharmagest est un éditeur de logiciels métiers pour les officines. Nos activités sont issues des technologies de l’information, du software et de l’hardware. À compter des années 2000, nous avons réfléchi aux nouveaux services que nous pouvions proposer pour créer du lien entre professionnels de santé, au bénéfice du patient. À l’époque, personne ne parlait encore d’e-santé.

Cette réflexion était aussi pour le groupe une façon de penser notre développement. En 2012, la société crée sa division e-santé. Pour 2017, elle représente 11 % du résultat opérationnel consolidé du groupe soit 3,942 millions d’euros. Même si les coûts d’innovation sont importants, cette activité est en croissance de 8,1 % par rapport à 2016. Il y a cinq ans l’activité e-santé ne représentait que 5 % du résultat, contre 95 % pour l’activité pharmaceutique.

Quel est l’axe de développement de cette division ?

La division propose un écosystème “patient centré”. Depuis notre origine nous sommes dans l’environnement proche du patient. Il était logique de centrer notre stratégie sur ses besoins et l’interprofessionnalité.

Nous avons choisi de porter des projets relatifs à l’amélioration du parcours de soins du patient et au suivi des pathologies chroniques. La santé numérique, dans ces deux branches, permettrait une économie de 10 % des dépenses de santé. D’ailleurs, les initiatives lancées par les pouvoirs publics, comme l’expérimentation Etapes, démontrent la même approche.

Nous essayons de maîtriser intégralement l’écosystème. Nous déposons nous-mêmes nos brevets et faisons fabriquer en France. Cette exigence a fait naître Nanceo en 2015. C’est une plateforme de financement. À l’origine elle n’était destinée qu’aux internes mais en raison de son efficacité nous l’avons ouverte à tous.  

Comment choisissez-vous les start-up dans lesquelles vous investissez ?

En phase d’investissement, nous étudions systématiquement deux critères : l’amélioration apportée à la vie du patient et le gain en efficacité et en coût pour le système de santé. Dans le contexte de budget contraint de l’Assurance maladie, il ne nous paraît pas concevable de proposer des outils impliquant un surcoût financier pour le système de santé. Il ne faut pas oublier le facteur humain. Nous n’investissons que dans des projets portés par des passionnés.  

Combien représentent ces investissements ?

Le groupe Pharmagest est coté en bourse. Nous devons donc avoir une certaine réserve. Le niveau moyen d’investissement est de 4 à 6 millions d’euros par an.

Quels sont vos objectifs pour les prochaines années ?

D’ici cinq ans, nous souhaitons que la division e-santé représente 50 % de notre activité aux côtés de la division historique pharmacie. Cet objectif peut paraître ambitieux, mais nous sommes convaincus que le futur du système de santé passe par sa transition numérique. Depuis peu, nous constatons également que les pouvoirs publics partagent cette conviction. Il y a donc un alignement favorable.

Quelles sont les technologies dans lesquelles Pharmagest investit ?

Notre premier investissement était un pilulier connecté. Aujourd’hui nous nous intéressons aux possibilités qu’offre l’intelligence artificielle. Elles sont colossales tant en terme de potentiel de marché que de structuration technologique. Dès 2012, nous avons acquis la société Diatelic puis en 2014 pris une participation majoritaire au capital à hauteur de 90 % de Sailendra.

Les technologies développées par ces deux sociétés sont complémentaires. Diatelic permet à l’aide de l’algorithme de prédire l’évolution de l’état de santé des patients. Cette technologie nous a permis de nous lancer dans l’expérimentation menée par la DGOS avec notre solution e-nephro pour le suivi des patients insuffisants rénaux. En parallèle, nous administrons une étude médico-économique certifiée pour obtenir son remboursement à partir des données recueillies depuis plus de huit ans dans les centres hospitaliers de Lille, Nancy et Bordeaux.

Contrairement à Diatelic, Sailendra n’était pas à l’origine spécialisée dans la santé. Sa technologie permet le traitement de données de masse par analogie pour prédire un comportement. Adaptée à la santé, cette technologie nous permet de pousser la bonne information au bon moment au professionnel de santé pour l’aider dans sa prise de décision tant médicale que pharmaceutique. Une pathologie, un effet iatrogène, les résultats d’un examen seront mis en avant en fonction du besoin du patient sans qu’une action particulière ne soit nécessaire.

L’exploitation des données implique l’interopérabilité des systèmes. Comment appréhendez-vous cette question ?

Contrairement à d’autres opérateurs, nous ne nous positionnons pas avec une technologie Cloud en proposant une intégration par le haut. Notre savoir-faire permet de proposer des solutions s’intégrant parfaitement à l’ensemble des interfaces actuellement disponibles. Nos produits sont compatibles avec le dossier pharmaceutique (DP) et le dossier médical partagé (DMP).

En juillet 2017, Pharmagest a acquis la société Axigate, acteur du secteur des systèmes d’information de santé (SIS) en milieu hospitalier. L’intégration de ce système à l’écosystème “Patient Centré” du groupe permet l’interconnexion de l’ensemble des acteurs.

Comment imaginez-vous la e-santé demain ?

Dans quelques années, nous allons assister à l’avènement des objets connectés. Aujourd’hui il y a encore peu d’usage. Mais ils peuvent recueillir des données pour permettre un mieux vivre pour le patient. Pharmagest propose le projet “36 mois de plus à domicile” pour améliorer le maintien à domicile des patients. À l’aide de capteurs, la vie du patient est modélisée grâce à la technologie du machine learning. À ce jour, près d’une cinquantaine de personnes sont équipées.

Nous avons aussi le sentiment qu’il faut réfléchir à de nouvelles missions pour le pharmacien. En Angleterre, en Italie ou en Belgique, il assume un rôle de lien, nous pensons qu’en France ce rôle est à inventer. En Suisse il est même rémunéré 19 francs suisses pour une mission d’accompagnement de l’acte de téléconsultation. Demain, nous espérons que le pharmacien ne sera pas oublié dans la remboursement de la télémédecine, ou de la préparation des doses à administrer. Contrairement au médecin, un pharmacien peut embaucher un confrère pour assurer des missions de prévention.

Dématérialisation de la prescription : lancement de l’expérimentation
Pharmagest participe à l’expérimentation de la e-prescription conduite dans trois départements : Val-de-Marne, Saône-et-Loire et Maine-et-Loire. Ce test grandeur nature a été demandé par Nicolas Revel, directeur de la CNAMTS . La prescription est transformée en code barre de quatre centimètres. L’expérimentation a été lancée pour six mois fin 2017. Actuellement une dizaine d’officines sont inscrites dans la démarche.
Pharmagest en chiffreS
Résultat Net 2017 : 24,25 M€
+ 13% par rapport à l’année précédente
1 000 salariés dont 150 salariés pour la recherche et le développement (40 sur l’activité e-santé)
20 000 patients suivis dans le cadre des projets e-Santé
200 000 téléchargements de l’application mobile de santé, Ma Pharmacie Mobile
Dominique Pautrat 
 1er janvier 2010 : Directeur général et administrateur de Pharmagest Interactive
2009 : Directeur général délégué et administrateur de Pharmagest Interactive
2000 – 2007 : Crée et dirige l’activité laboratoire de Pharmagest Interactive
1990 – 1999 : Crée et dirige CP Informatique Centre (aujourd’hui intégrée à Pharmagest Interactive)
  • big data
  • Pharmacie
  • Stratégie

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