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Accueil > Parcours de soins > Services aux patients > Télémédecine : le marché pourrait pratiquement tripler d’ici à 2025

Télémédecine : le marché pourrait pratiquement tripler d’ici à 2025

Alors que les expérimentations se multiplient en France, la télémédecine et la télésanté peinent à prendre leur essor. Les récentes annonces dans le cadre du PLFSS 2018 pourraient favoriser leur utilisation à plus grande échelle. La nouvelle étude de Xerfi dresse les grandes tendances. 

Par Aurélie Dureuil. Publié le 07 décembre 2017 à 16h05 - Mis à jour le 07 décembre 2017 à 16h05
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Le marché de la télémédecine et la télésanté pourrait atteindre 1,3 milliard d’euros à l’horizon 2025, selon la dernière étude du cabinet Xerfi-Percepta. Ces prévisions tablent sur un triplement du marché qui se situe aujourd’hui en dessous de 550 millions d’euros. La précédente étude, publiée en 2014, distinguait les deux marchés : 140 M€ pour la télémédecine et 200 M€ pour la télésanté.

La télémédecine inclut les téléexpertise, téléradiologie, téléassistance médicale mais aussi la télésurveillance médicale et les dispositifs médicaux associés ainsi que les téléconsultations et le télédiagnostic. De son côté la télésanté repose sur “une vaste palette d’outils et de solutions relativement peu encadrées en liens avec les champs de la santé, du bien-être et du médico-social”, comme le télémonitoring, la téléinformation et téléformation, la téléassistance et télévigilance, ainsi que le téléconseil médical, liste Xerfi.

Une convergence entre télémédecine et télésanté

Si Emmanuel Sève, auteur de l’étude, rappelle la différence de positionnement entre télémédecine, “avec une utilisation réglementée” et la télésanté, “plus proche du marché grand public”, il observe une “réorientation des acteurs des marchés aujourd’hui réglementés vers une structuration plus médicalisée, ce qui nécessite des autorisations de mise sur le marché, le recours à des professionnels de santé…” Il cite l’exemple des dispositifs médicaux connectés, qui peuvent être pris en charge par l’assurance maladie. “Cela représente un potentiel important. On ne parle plus seulement du remboursement d’un médicament mais de celui d’une solution qui inclut des outils numériques”, ajoute Emmanuel Sève.

Trois freins à lever

Pour atteindre les objectifs de croissance, trois éléments seront déterminants, selon Xerfi. À commencer par “la solvabilisation des marchés, c’est-à-dire de savoir qui finance les marchés”, confie Emmanuel Sève. Il cite alors les annonces du Plan gouvernemental pour Renforcer l’accès territorial aux soins, présenté par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé le 13 octobre 2017, ainsi que la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2018. La télémédecine devant faire l’objet, au premier trimestre 2018, de négociations conventionnelles entre l’Assurance maladie et les médecins pour définir une tarification. “Nous devrions avoir une généralisation du financement de la télémédecine en France”, observe Emmanuel Sève.

Le deuxième élément critique repose sur la structuration et l’industrialisation de l’offre. “Rien que pour la télémédecine, il existe des centaines d’acteurs comme les prestataires de télémédecine, de réseau, fournisseurs d’équipements… La structuration de l’offre dépendra, elle, de la capacité des start-up et pure players de la e-santé à renforcer leur assise financière et à se regrouper”, ajoute l’auteur de l’étude.

Le troisième élément concerne l’organisation de la chaîne des soins. “Il faut que le système de santé puisse être adapté. C’est un des éléments les plus cruciaux”, indique Emmanuel Sève. Il ajoute : “cela nécessite une réorganisation du monde hospitalier, du lien ville-hôpital…”

Si cette évolution semble portée par les Agences régionales de santé (ARS), Emmanuel Sève constate des différences entre les régions. “Des ARS ont été extrêmement proactives tandis que d’autres se sont montrées beaucoup plus prudentes. Les degrés d’implication n’ont pas été les mêmes malgré des financements équivalents. Il ne suffisait donc pas d’avoir des financements”. 


 

Aurélie Dureuil
  • Etude
  • téléassistance
  • Télémédecine

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