La téléconsultation envisagée par un Français sur deux

Entrée dans le droit commun en septembre 2018, la téléconsultation était déjà proposée par certains assureurs santé et mutuelles. Une étude d’Harris Interactive, réalisée pour le compte de la société Livi, montre qu’aujourd’hui un Français sur deux pourrait envisager d’y recourir pour une consultation avec un médecin généraliste. Les résultats pointent néanmoins des disparités au sein de la population. 60 % des 35 à 49 ans ont répondu positivement, ainsi que 68 % des cadres et professions libérales, tandis que 56 % des 65 ans et plus ont répondu par la négative. Si 86 % des 1 018 personnes interrogées pour cette étude réalisée début janvier 2019 “ont entendu parler de la téléconsultation médicale”, seules 37 % s’estiment bien informées sur la téléconsultation. Elles sont 44 % à se sentir “plutôt mal informées” et 18 % “très mal informées”.  

À la question de savoir quelles seraient les situations pour lesquelles les Français pourraient avoir recours à la téléconsultation la demande d’un conseil médical arrive en tête avec 72 % de réponses positives, juste devant le renouvellement d’une ordonnance médicale (71 %). Ils ne sont plus que 50 % à l’envisager pour obtenir un deuxième avis médical, et 43 % pour un enfant malade ou 31 % pour un problème de santé semblant grave. Parmi les freins à la téléconsultation, 50 % des personnes interrogées citent l’impossibilité de se faire ausculter directement par le médecin. Arrivent ensuite le besoin d’avoir un contact direct avec le médecin (pour 36 %), le sentiment d’être moins bien pris en charge qu’avec une consultation classique (29 %) et le fait de ne pas choisir le médecin consulté (22 %).