Accueil > Industrie > WeHealth Digital Medicine signe avec Lucine WeHealth Digital Medicine signe avec Lucine La division e-santé du groupe Servier a conclu un partenariat avec la start-up française Lucine. Il vise à développer des thérapies numériques dans la gestion de la douleur. David Guez, directeur général de WeHealth Digital Medicine, détaille pour mind Health les implications de cet accord ainsi que les avancées de l'activité. Par Aurélie Dureuil. Publié le 18 juillet 2019 à 17h02 - Mis à jour le 12 octobre 2021 à 17h07 Ressources Annoncé le 17 juillet, le partenariat entre WeHealth Digital Medicine et Lucine porte sur le codéveloppement et une licence de commercialisation de thérapies numériques (DTx). La start-up française est spécialisée dans ces thérapies de la gestion de la douleur, avec deux technologies, Lucine Scale et Lucine Care. L’accord concernera les cinq aires thérapeutiques de Servier (les maladies cardiovasculaires, inflammatoires et neurodégénératives, l’oncologie et le diabète). “Ce sont des aires thérapeutiques où la douleur est l’un des symptômes assez prégnants. La technologie permet d’adresser différentes solutions pour différents types de douleurs. De plus, nous voyons l’arrivée des DTx depuis environ deux ans”, indique David Guez, directeur général de WeHealth Digital Medicine. Avant d’ajouter que les discussions sont en cours pour “identifier la bonne porte d’entrée à notre partenariat avec Lucine”. Plusieurs pistes thérapeutiques encore confidentielles seraient envisagées. L’objectif affiché : “un marquage CE d’ici fin 2020-début 2021”, précise le dirigeant. 7 à 8 M€ d’investissement annuel dans les partenariats Dans le cadre de cet accord d’une durée de dix ans, la division de Servier participera aux coûts de développement et versera ensuite à Lucine des redevances sur les ventes. S’il ne communique pas le montant de l’investissement, David Guez souligne que “WeHealth Digital Medicine investit en moyenne sept à huit millions d’euros par an depuis 2017”. La division comptabilise neuf partenariats en cours (BioSerenity, Deeplink Medical, PathMaker, MobioSense, CureMatch, Cardiorenal, Ad Scientiam, Betterise et Lucine). “Nous nous orientons vers des solutions late stage, c’est-à-dire très proches de la commercialisation ou en voie de commercialisation. Nous intervenons dans nos partenariats sur les trois phases sensibles, à savoir : le go-to-market, le développement commercial et l’adoption clinique”, détaille le dirigeant. Pour ces alliances, l’année 2019 marque le début de la commercialisation pour Servier. Depuis l’annonce en janvier dernier du lancement du tee-shirt connecté Cardioskin développé avec BioSerenity, de premiers tests sont réalisés en France, dans d’autres pays européens ainsi qu’aux États-Unis, se félicite David Guez. Issue de la collaboration avec Deeplink Medical, la plateforme web de suivi des patients atteints de cancer On’cohub est “largement utilisée au Centre Léon Bérard à Lyon et nous avons d’autres candidats utilisateurs dont des hôpitaux européens et américains”. Enfin, la collaboration dévoilée en mars 2019 avec CureMatch s’est concrétisée par “la commercialisation au niveau international de la plateforme Bionov”. Une quatrième solution, pour laquelle le partenariat est “sur le point d’être signé”, devrait compléter ce portefeuille de solutions sur le marché. WeHealth Digital Medicine enregistre ainsi de premiers revenus “depuis janvier”, précise David Guez sans en donner le montant. En parallèle de ces collaborations, il rappelle également la vingtaine de partenariats stratégiques conclus dans le monde pour “accompagner la partie clinical adoption ainsi que le déploiement”. Une dizaine de partenariats supplémentaires d’ici fin 2019 La division e-santé ne compte pas s’arrêter là et prévoit la signature de dix partenariats supplémentaires d’ici la fin de l’année. “Nous couvrons aujourd’hui nos cinq aires thérapeutiques. Notre deuxième objectif est maintenant d’avoir un nombre de partenariats suffisants”, indique David Guez qui affiche son ambition d’“arriver à en commercialiser plus de la moitié de manière successful”. WeHealth Digital Medicine a, par ailleurs, changé de nom au printemps (la division s’appelait WeHealth by Servier depuis sa création fin 2016) “pour clarifier le positionnement de la marque”, signale David Guez. Il poursuit ainsi le développement de l’activité qui emploie aujourd’hui une trentaine de personnes et “un réseau de ventes qui atteindra une vitesse de croisière début 2020”. Aurélie Dureuil LaboratoiresPartenariatstart-up Besoin d’informations complémentaires ? 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