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Accueil > Industrie > Comment Visiomed mise sur le numérique pour se redresser

Comment Visiomed mise sur le numérique pour se redresser

Côté en Bourse, présent dans 20 pays, disposant de filiales aux États-Unis et au Brésil, Visiomed s’est tourné vers le numérique en santé en 2014. Après une année noire, 2019 ayant été marquée par de lourdes pertes et un changement de gouvernance, il vise aujourd’hui la rentabilité et a décidé de se concentrer sur la santé connectée. mind Health passe au crible son parcours.

Par . Publié le 11 septembre 2020 à 18h05 - Mis à jour le 08 janvier 2021 à 18h42
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La genèse 

Si c’est peu dire que l’année 2019 fut chaotique pour Visiomed, ses premières années furent synonymes de succès. Fondée en 2007 par Éric Sebban, la société a bâti sa notoriété sur son premier thermomètre électronique médical à infrarouge sans contact, commercialisé sous la marque Thermoflash. En 2009, poussé par la pandémie de H1N1, le produit est déployé dans le monde entier. En 2010, le groupe indiquait détenir 70 % des parts de marché sur le segment des thermomètres sans contact en France. En juin 2011, il entre en Bourse sur NYSE ALTERNEXT à Paris dans le cadre d’une augmentation de capital de 5 millions d’euros. Sa capitalisation boursière s’élève alors à 21 M€.

C’est en 2014 que le groupe prend le virage du numérique, avec la commercialisation d’une gamme de dispositifs médicaux et objets de santé connectés sous la marque BewellConnect. Patrick Schiltz, nommé P-DG de Visiomed en juin 2019, explique que, “l’Internet ayant envahi nos quotidiens dans de nombreux domaines, le passage des dispositifs médicaux électroniques aux dispositifs connectés, permettant également de renforcer la relation médecin/patient grâce à la transmission automatique des données, a paru évident, et toujours dans la lignée du même objectif recherché par le groupe : l’innovation au service de la santé”.

Les fondateurs, les dirigeants

Le P-DG et fondateur de Visiomed a annoncé en mai 2018 sa décision de ne pas briguer de nouveau mandat. L’assemblée générale des actionnaires qui a suivi, le 29 mai, a validé la nomination d’Olivier Hua à sa succession. Investisseur dans Visiomed à partir de 2009 avant d’entrer au conseil d’administration en 2012, Olivier Hua était directeur général délégué depuis 2015 et avait présenté sa candidature à la présidence du groupe. Il dirigeait par ailleurs BewellConnect (ex-In Pharma), activité dédiée aux solutions de e-santé, devenue une filiale début 2018. Il en restera le dirigeant. En juillet 2018, il présente un plan stratégique visant la rentabilité en 2019.

Mais en octobre 2018, un communiqué du groupe fait état, sans plus de détails, d’une “campagne de déstabilisation et de dénigrement systématique préjudiciable à son activité courante et au développement serein de ses partenariats stratégiques”. Campagne qui entretiendrait “une spéculation baissière sur son cours de Bourse dans des volumes atypiques”. En février 2019, Éric Sebban est appelé à la rescousse par le Conseil d’administration et reprend la présidence de Visiomed, “pour assurer la bonne fin des opérations de refinancement de la société tout en accélérant la mise en œuvre du plan stratégique présenté en juillet 2018”. L’objectif est cette fois d’atteindre une croissance rentable en 2020. En mars 2019, Michel Emelianoff, ex-Alcatel-Lucent, est nommé directeur général délégué.

Nouveau contre-temps en juin 2019 : l’assemblée générale du groupe révoque l’ensemble du conseil d’administration, à savoir Éric Sebban et Olivier Hua, et désigne trois nouveaux administrateurs. Aux côtés de Patrick Schiltz, sont nommés Sébastien de Blegiers, associé chez Maslow Capital Partners, et Lucien Maakad, analyste en fusion et acquisition chez Lazard. Avant Visiomed, Patrick Schiltz a dirigé la société Veld’s (fabricant et distributeur de produits anti-âge). En septembre 2014, il a fait l’acquisition du réseau de distribution de parapharmacie Parashop, qu’il a cédé en 2018.

En tandem à la gouvernance de Visiomed avec Michel Emelianoff, confirmé dans ses fonctions, il doit depuis “accélérer l’exécution du redressement de la société et l’atteinte de la rentabilité”. Enfin, la nouvelle direction générale ne renouvelle pas le mandat arrivé à expiration des commissaires aux comptes et demande un audit au cabinet EXAFI. Ce dernier est ainsi mandaté pour “effectuer une revue des flux de trésorerie sur la période du 1er semestre 2019 et notamment sur l’utilisation des flux monétaires reçus en contrepartie des différentes augmentations de capital intervenues en janvier et mars 2019”. 

En septembre 2019, l’audit conclut à “de nombreuses anomalies” ; Visiomed “décide de diligenter des poursuites judiciaires à l’encontre d’anciens dirigeants de l’entreprise et d’en informer l’Autorité des marchés financiers (AMF)”. Interrogé sur ce sujet, Patrick Schiltz indique seulement que “l’AMF a fait ce qu’elle devait faire”. Lucien Maakad et Sébastien de Blegiers démissionnent de leur mandat d’administrateur, remplacés par Michel Emelianoff, Yves Désiront, CFO de ASIT Biotech, et Frédéric Paul, entrepreneur. 

Depuis, la société a annoncé avoir conclu “un accord transactionnel avec les membres de l’ancienne équipe de direction qui se traduira, dans les comptes 2020, par un bénéfice exceptionnel net de l’ordre de 2 millions d’euros”. Le communiqué du groupe, diffusé le 10 septembre 2020, stipule que “cet accord met fin aux différentes procédures en cours initiées par l’ancienne direction et écarte tout risque juridique ou financier significatif (…). Il permet en outre de garantir la pleine propriété intellectuelle sur tous les actifs sans compensation à titre d’inventeur”. Seuls subsistent d’éventuels litiges prud’homaux, provisionnés à hauteur de 2,1 M€ au 31 décembre 2019.

Une nouvelle stratégie commerciale est dévoilée au mois d’octobre 2019, dont l’objectif est de se recentrer sur la santé connectée. Depuis, cessions et acquisitions se sont succédé.

Le portefeuille technologique

“Historiquement, Visiomed détient trois activités : santé familiale, dermocosmétique et santé connectée, rappelle Patrick Schiltz. Les deux premières ont été vendues.” Biosynex a en effet acquis les activités de santé familiale, branche qui comprend les dispositifs médicaux et produits de parapharmacie non connectés (dont Thermoflash), hors dermocosmétique. L’activité comptait alors 40 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 2,9 millions d’euros au premier semestre 2019.

Les activités de dermocosmétique, à savoir les marques de dermocosmétique T. Leclerc, Innoxa… et, comme l’indique notamment une communication en février 2020, les parts sociales de la société PhytoSuisse, laboratoire suisse de dermocosmétique acquis en avril 2019, ont quant à elle été cédées à LJV Capital entre février et mars 2020. L’ensemble de ces activités regroupait alors 19 collaborateurs et a généré un chiffre d’affaires de 2,3 M€ au cours du premier semestre 2019. Les termes financiers de l’opération sont là aussi restés confidentiels.

En France, Visiomed se concentre donc désormais sur deux segments de marchés prioritaires. Le premier est celui de la “télémédecine en mobilité”, avec son produit phare, Visiocheck, une station de téléconsultation portable et connectée, développée et commercialisée par BewellConnect, et qui a la particularité de peser à peine 300 g. Elle se destine aux équipes préhospitalières (secouristes, ambulanciers, pompiers, urgentistes, etc.) et aux infirmiers en mobilité (HAD, VAD, SSIAD, ou encore en EHPAD et résidences séniors). “Les professionnels de santé sont de plus en plus itinérants, le développement de la médecine ambulatoire, l’hospitalisation à domicile, la désertification médicale favorisent leur mobilité, et ils ont besoin d’équipements adaptés pour gagner en efficacité dans la prise en charge médicale et le suivi des patients. VisioCheck permet la prise des constantes vitales (tension, température, saturation en oxygène, fréquence et rythme cardiaques…) et la mise en relation par visioconférence avec une ressource médicale à distance, si besoin”, précise Patrick Schiltz. 

Le second marché est occupé par “les points santé” qui intègrent la station de téléconsultation mobile et connectée de BewellConnect, installée dans des lieux de proximité (pharmacie, maison de santé, entreprises). “Le point santé prend toute sa place dans la nouvelle organisation des systèmes de santé. La station entièrement équipée facilite l’accès aux soins et permet au patient, accompagné d’un référent, d’effectuer une téléconsultation avec un médecin à distance.” 

“En complément de ces solutions, nos dispositifs médicaux et objets de santé connectés habituels (oxymètres, tensiomètres, impédancemètres, etc.) sont destinés à rendre le patient autonome, et s’intègrent facilement à des programmes de télésurveillance dans le cadre du retour à domicile après une hospitalisation (chirurgie ambulatoire, intervention) et du télésuivi de malades chroniques”, ajoute Patrick Schiltz. 

Toutes ces solutions e-santé à destination des professionnels de santé, y compris Visiocheck, sont commercialisées sous la gamme BewellConnect. Elle comprend également une plateforme de télésurveillance médicale (BewellXpert), une solution de triage utilisant de l’intelligence artificielle (BW-Check-up). Les dispositifs médicaux et objets connectés de santé sont quant à eux au nombre de 8 au catalogue : BW-MyCoach Pulse, MyECG, MyGluco, MyOxy, MyTensio brassard, MyTensio poignet, MyScale Analyzer XL 200 kg et MyThermo. La gamme est agréée FDA. Les données sont stockées chez un hébergeur agréé de données de santé. À noter enfin que BewellConnect comprend également de multiples références d’objets connectés à destination du grand public, soit plus de 100 produits référencés. 

Les étapes du développement 

La stratégie de développement de Visiomed repose sur de nombreux partenariats, notamment pour s’étendre à l’étranger. Une stratégie qui s’illustre depuis le virage numérique. En décembre 2014, le groupe s’associe ainsi avec Orange pour créer avec Orange pour créer une solution de télémédecine sans smartphone, MyHealthBox. Il s’agit d’une mallette comprenant les principaux dispositifs médicaux de santé connectés BewellConnect.

En 2015, Visiomed ouvre sa filiale américaine BewellConnect à Boston. Un an plus tard, c’est au tour de sa filiale brésilienne d’ouvrir à Maringá.

En mai 2016, le groupe signe avec Huawei un partenariat commercial mondial, puis en juillet 2016 avec Henry Schein Medpod un contrat de distribution sur le sol américain. En septembre 2017, Visiomed signe avec Huawei et Docaposte un partenariat stratégique. Un autre partenariat est aussi signé en 2017 avec Cegedim. En octobre 2017, BewellConnect se développe en Italie et conclut deux partenariats commerciaux avec Europ Assistance et la mutuelle Cezare Pozzo. En janvier 2018, Visiomed s’appuie sur SCC, groupe informatique de distribution et de services en Europe, pour référencer et déployer sa gamme BewellConnect. En mai 2018, c’est avec InterSystems France que Visiomed commercialise BewellXPert, sa plateforme de télésurveillance et de coordination des soins.

Depuis sa prise de fonction en juin 2019, Patrick Schiltz indique avoir “mené une revue stratégique et remis à plat l’ensemble des partenariats signés ou en cours de négociation pour se concentrer sur les plus prometteurs”. Visiocheck a ainsi fait l’objet en 2019 de deux nouveaux partenariats. Le premier avec la société américaine ITN-T Corporation, qui fournit des services financiers, médicaux et technologiques aux pays émergents, afin de déployer 33 stations pour le compte de la Fédération nationale des coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (Fenascovici). Patrick Schiltz indique à mind Health que ce déploiement sera “pleinement effectif dans les prochains mois”. En septembre 2019, le groupe estimait que cet accord pouvait déboucher sur une extension à l’ensemble du pays, voire au continent africain, avec un objectif d’implantation de 1 500 stations sur trois ans et un marché estimé autour de 20 M€. 

Le second partenariat, annoncé début octobre 2019, est le fruit d’un appel à concurrence : VisioCheck a été retenue en France par la Direction générale de l’armement et le Service de santé des armées comme offre de télémédecine mobile pour une expérimentation dans les zones opérationnelles. Un déploiement plus large à l’ensemble des forces armées et sur les bases militaires est en jeu. “Les contraintes de communication imposées par le ministère des Armées m’interdisent d’en dire plus à ce stade mais nous sommes sereins”, déclare Patrick Schiltz.

Au mois de juillet 2020, “plusieurs dizaines de stations de téléconsultation” étaient opérationnelles. “Et un certain nombre de groupements de pharmaciens cherchent à structurer leur offre.”

Enfin, Visiomed a enregistré plus de 20 M€ de commandes fermes dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 : stations de télémédecine, dispositifs médicaux connectés, masques, gels, gants, tests, etc. Le groupe a déployé des oxymètres de pouls connectés auprès de pharmacies et de médecins dans le cadre de l’initiative Docs On The Road et de professionnels de santé par l’intermédiaire du réseau de distribution de matériel médical Alcura France. Il a également déployé plusieurs projets pilotes de téléconsultation “prometteurs”, dans le cadre d’une étude de l’Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon, auprès de l’AP-HP pour l’hospitalisation à domicile en Île-de-France en période de crise pour certaines maladies rares, dans le cadre de la campagne de dépistage des travailleurs immigrés expérimentée par la Mairie de Paris et pour intervenir au chevet des patients COVID-19 avec l’association Sauv Life, en lien avec le Samu. “Nous avons eu la chance de ne pas avoir eu trop de casse, d’avoir de la trésorerie et de nouvelles activités, commente Patrick Schiltz. Ce fut une période très intense même pour certains d’entre nous.” 

Visiomed est aujourd’hui présent dans 20 pays.

Les financements

Une augmentation de capital de près de 16 M€ est réalisée en janvier 2019. Deux autres en placement privé se font en mars 2019, d’un montant de 2 M€ et 5,8 M€.

Après un contrat de financement par OCABSA mis en œuvre avec la société Hudson Bay Capital Management, Visiomed a signé en mai 2019 un nouveau contrat de financement par OCABSA avec Negma Group. Une première tranche, a été réalisée le 27 mai 2019, donnant lieu à une levée de fonds de 2 M€. 

En juillet 2019, la nouvelle direction du groupe a mis un terme au recours “à des outils de financements coûteux et dilutifs” et résilié ce contrat de financement en faveur “de financements plus conventionnels”, via une augmentation de capital de 1,5 M€ en septembre et une émission obligataire de 3 M€ en octobre. Les comptes 2019, arrêtés en mars 2020, font état d’une perte de près de 30 M€. Des résultats qui “reflètent essentiellement l’impact des mesures prises par l’ancienne direction générale qui, jusqu’en juin 2019, s’était engagée dans un plan d’investissements massifs mettant en péril la santé financière du groupe”, explique le conseil d’administration en juin 2020 dans son rapport à l’assemblée générale. Visiomed Group a réalisé un chiffre d’affaires 2019 de 10,2 M€, contre 8,7 M€ en 2018. Le segment de la santé connectée a généré 1,1 M€ de revenus sur l’exercice, soit une multiplication par près de 3 par rapport à 2018 (0,4 M€) “malgré l’arrêt de certaines activités jugées non stratégiques et les changements de stratégie commerciale”. L’excédent brut d’exploitation (EBE) est stable, à -17,3 M€. 

Grâce au produit de la cession partielle des activités en santé familiale, Visiomed Group affichait, au 31 décembre 2019, une trésorerie brute de 6,9 M€, contre 0,6 M€ au 31 décembre 2018.

L’ambition de la feuille de route présentée au mois d’octobre 2019 est de “pouvoir atteindre près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2022 et 35 M€ à l’horizon 2024″. Le groupe vise un EBE à l’équilibre dès 2021. Les derniers chiffres en date, publiés le 9 juillet, font état d’un CA semestriel 2020 de 18,5 M€. Le communiqué précise que “cette activité commerciale provient essentiellement de la vente d’équipements de protection individuelle dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 (masques, gels, gants et tests pour l’essentiel)”. 

Le groupe a par ailleurs réduit ses effectifs (lire ci-dessous), déménagé son siège social en juillet 2020 du XVIe arrondissement de Paris à Puteaux-La Défense et fermé deux sites logistiques sur trois à Caen – une économie de 0,8 M€ en année pleine -, finalisé la cession de ses activités en dermocosmétique en février 2020… Et poursuivra son effort de réduction des dépenses d’exploitation. Patrick Schiltz commente : “Nous avons retrouvé à la fois de nouvelles sources de financement et réduit fortement notre structure de coûts. Nous sommes très loin de la situation de juin 2019”. 

Les effectifs

Selon Patrick Schiltz, Visiomed et BewellConnect sont “deux structures juridiques encore soeurs et indépendantes mais ne constituent qu’une seule entreprise en termes de fonctionnement”. Un fonctionnement unique reposant sur “plusieurs pôles d’activités : développement, support, commercial…” L’effectif total du groupe est passé de 132 collaborateurs au 30 juin 2019 à près de 60 en janvier 2020, et 33 au 30 juin. 

Les perspectives

Patrick Schiltz indique que Visiomed “poursuit son évolution centrée sur l’activité de la e-santé. Et, conformément aux annonces faites en avril dernier, un nouveau concept de point santé à destination des entreprises est en cours de finalisation. Nous ferons des annonces dans ce sens très prochainement”.

La société prévoit également de se structurer cette année sur les marchés des urgentistes et des infirmiers en France, mais aussi de se déployer sur un second marché en Europe – “plusieurs pays sont à l’étude aujourd’hui”, selon Patrick Schiltz – et indique une “possible opération de croissance externe”. 

Le marché

Visiomed se positionne donc sur le marché de la téléconsultation qui a bondi au début de la pandémie de COVID-19, avant de retrouver cet été des taux d’usage quasi identiques à ceux connus avant la pandémie.

FICHE D’IDENTITÉ (SEPTEMBRE 2020)
Création : 2007

Dirigeant : Patrick Schiltz, P-DG

Levées de fonds : 30,3 M€ en 2019

Effectifs groupe : 33 

Produits phares : gamme d’objets connectés de santé BewellConnect et station de télémédecine Visiocheck  

CA : 10,2 M€ en 2019, 18,5 M€ au 1er semestre 2020

Localisation : Puteaux-La Défense

SIREN : 514 231 265

Capital social : 11 492 061 € au 31 décembre 2019

 

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