La Cour des comptes a examiné les comptes et la gestion de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et d’Inserm Transfert (sa filiale spécialisée dans le transfert de technologies et dans la recherche de financements collaboratifs) pour les exercices 2015 à 2021. Dans son rapport publié le 23 janvier, la Cour déplore un « fonctionnement cloisonné » qui ne lui permet pas de « tirer le meilleur parti de la plus-value de ses activités de recherche ». Elle pointe notamment du doigt des faiblesses dans la gestion de ses – multiples – systèmes d’informations et invite l’Institut à uniformiser son pilotage informatique pour disposer d’une gestion unifiée et sécurisée de ses réseaux et infrastructures.
À noter : Les sages de la rue Cambon estiment qu’une « évolution radicale de l’Inserm est nécessaire » et invitent les pouvoirs publics à trancher entre plusieurs modèles d’organisation. La Cour propose à cet égard de fusionner l’Inserm avec l’Institut des sciences biologiques du CNRS (INSB).