Accueil > Financement et politiques publiques > Alan a reçu le feu vert de l’ACPR pour s’implanter sur les marchés espagnol et belge Alan a reçu le feu vert de l’ACPR pour s’implanter sur les marchés espagnol et belge Augustin Mine, responsable du développement commercial de l'assureur, a précisé l'annonce à mind Health. Les premiers clients espagnols devraient être couverts d'ici "quelques semaines" et la Belgique "en janvier 2021". Par . Publié le 10 septembre 2020 à 15h55 - Mis à jour le 08 janvier 2021 à 17h48 Ressources “Here we come”, a simplement tweeté le 4 septembre 2020 Jean-Charles Samuelian-Werve, cofondateur et CEO d’Alan, ajoutant à ce message les drapeaux espagnol et belge. Interrogé par mind Health le 9 septembre, Augustin Mine, responsable du développement international de l’assureur, a confirmé avoir reçu le feu vert de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) le 4 septembre pour commercialiser son offre en Espagne et en Belgique, suite au dépôt de ces deux demandes au mois de juillet. “Nous sommes capables de couvrir d’ici quelques semaines nos clients espagnols. En Belgique, ce sera plutôt en janvier 2021.” Pour ce faire, “entre cinq et dix personnes pour l’instant” officient “dans chacun des deux pays”. Des équipes “réduites” qui se concentrent “surtout sur l’opérationnel et le service client” avec, à leur tête, un general manager. Sans donner de chiffres, Augustin Mine évoque des “ambitions fortes” en matière de couverture, “à la hauteur de ce que nous avons pu faire en France”. Il précise que, pour pouvoir “commencer à vendre à une échelle plus importante d’ici quelques mois, Alan vise localement l’obtention d’un statut d’intermédiaire d’assurances”. Également interrogé sur le contenu de ces nouvelles offres, Augustin Mine indique qu’elles sont “très similaires à l’offre française mais qu’elles reflètent forcément les spécificités des systèmes de santé locaux”. Ainsi en Belgique, si l’assurance hospitalisation est “un avantage social très populaire, Alan l’améliore en ajoutant une offre ambulatoire, moins commune”. En Espagne, “le système de santé laisse très peu de reste à charge mais en contrepartie il peut y avoir beaucoup de files d’attente avant un rendez-vous, et très peu de choix de professionnels de santé. Un réseau parallèle privé d’hôpitaux et de professionnels de santé s’est donc développé, qui nous permet d’offrir un accès aux soins beaucoup plus rapide”. Enfin, Alan ayant suspendu en France la vente de ses contrats aux particuliers, Augustin Mine fait savoir que l’offre internationale se concentre sur le B2B “pour commencer. Nous testons déjà de nouveaux marchés, nous n’avions pas envie de nous éparpiller, surtout une année comme celle-ci. Nous aurons vocation dans le futur à nous poser des questions sur le marché du particulier”. Aucun budget de développement n’a été spécifié, mais Alan “ambitionne de devenir un leader européen de la santé” en se lançant “à moyen terme dans de nombreux autres pays en Europe. Évidemment, une liste de pays nous intéresse mais aucun choix n’est acté. Ce qui nous aidera à finaliser ce choix est la manière notamment dont l’Espagne et la Belgique performent”. Après une levée de fonds de 50 millions d’euros en avril, Alan compte aujourd’hui 220 salariés. Assurancestart-upStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Alan boucle une levée de fonds de 50 M€ Alan institutionnalise le télétravail Alan se valorise près de 500 millions d’euros après sa levée de fonds d’avril Alan suspend la vente de ses contrats aux particuliers