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Accueil > Financement et politiques publiques > Stratégie > Au G5 Santé, l’industrie du futur s’appuie sur le digital

Au G5 Santé, l’industrie du futur s’appuie sur le digital

L’association des huit entreprises françaises du médicament, diagnostic et dispositifs médicaux a donné, lors de ses rencontres annuelles, sa vision des enjeux du secteur pour les cinq prochaines années. Parmi les points abordés, la transformation numérique tient une place importante.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 06 décembre 2017 à 11h16 - Mis à jour le 06 décembre 2017 à 11h16
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Pour ses 6e rencontres annuelles à Paris, le G5 Santé a choisi le thème des ambitions des industries de santé pour les cinq prochaines années. Pour les membres de l’association regroupant huit entreprises françaises du médicament, du diagnostic et des dispositifs médicaux (BioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier et Théa), la journée du 18 octobre a ainsi été l’occasion d’échanger sur les enjeux de compétitivité, du développement de nouvelles filières comme la bioproduction mais aussi de la transformation digitale.

Compléter l’offre autour du médicament

André Syrota, co-auteur du rapport sur la médecine du futur publié en avril 2017, a partagé les “cinq urgences” identifiées avec par exemple la création d’une Alliance pour la médecine du futur afin de “fixer un cap clair et précis aux politiques publiques de santé” et la création d’un “cadre favorable et incitatif” au développement des industries de la médecine du futur.
De son côté, Pierre Leurent, président de Voluntis, société concevant des logiciels compagnons dans les domaines du diabète et de l’oncologie, a souligné que “la médecine devient multiforme. Autour du médicament se développent de plus en plus d’offres. Les dispositifs médicaux deviennent de plus en plus communicants. Ces innovations s’inscrivent dans une innovation organisationnelle. On voit évoluer les contours de l’offre des industriels mais aussi des modèles économiques”.

Ne pas oublier l’ensemble de la chaîne

Citant l’exemple de BioSerenity, société avec laquelle Pierre Fabre développe des sous-vêtements de mesures urologiques, Bertrand Parmentier, DG du laboratoire a ainsi confirmé des enjeux “inter-industriels” où se rencontrent les “notions de solutions connectées, de data, de textile qui doit être lavé…”
Si le digital transforme la chaîne de valeur au niveau des industriels du médicament, du diagnostic et des dispositifs médicaux, Luc Soler, directeur scientifique de l’Ircad (Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif), qui voit le numérique comme “un outil supplémentaire”, a rappelé les enjeux de “former les praticiens avec les nouvelles techniques”. Outre les professionnels de santé, les échanges ont également porté sur le rôle des patients. Robert Picard, du Conseil général de l’économie a souligné l’importance que “la collecte de données passe par le patient”.

Les données au cœur de l’intelligence artificielle

Enfin, quand on parle de la transformation digitale des industries de santé, difficile de passer à côté de l’intelligence artificielle. Pour aborder cette question, le G5 Santé a fait appel à Cédric Villani, le mathématicien, député de l’Essonne et chargé d’une mission gouvernementale sur l’intelligence artificielle. Sa lettre de mission mentionne “explicitement” la nécessité “d’un chapitre sur la santé et un sous-chapitre sur l’assurance” et “au moins 250 personnes” devraient être auditionnées, a-t-il détaillé.
Après avoir cité des exemples de travaux en cours utilisant l’intelligence artificielle pour le diagnostic ou la prédiction de l’évolution de maladies, Cédric Villani a dévoilé deux grands enjeux : l’accès aux données et la notion de consentement éclairé. Sur le premier, les discussions lors des auditions en cours portent sur la récupération “des bonnes données”. Le deuxième enjeu porte sur le consentement éclairé des patients pour que “les données partent dans un algorithme d’intelligence artificielle, alors qu’un tiers des Français déclare comprendre ce qu’est un algorithme”.

 

LE G5 SANTE EN CHIFFRES
8 membres
Plus de 47 Mds € de chiffres d’affaires cumulés (dont 16,5 Mds  à l’export)
6,7 Mds € investis en R&D.
Plus de 47 000 emplois en France
Près de 9 Mds € d’excédent de la balance commerciale
Aurélie Dureuil
  • Données de santé
  • Industrie
  • Intelligence Artificielle
  • Laboratoires
  • Organisations professionnelles

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