Accueil > Financement et politiques publiques > Cancers : l’Académie nationale de médecine recommande la mise en place d’un registre national centralisé Cancers : l’Académie nationale de médecine recommande la mise en place d’un registre national centralisé L'Académie nationale de médecine a défendu vendredi la création d'un registre national centralisé des cancers en France. Objectif : améliorer les estimations épidémiologiques des cancers (incidence, prévalence et mortalité) et intégrer ce registre à l'espace européen. Par Sandrine Cochard. Publié le 07 février 2022 à 11h33 - Mis à jour le 07 février 2022 à 15h22 Ressources L’Académie nationale de médecine a publié vendredi un rapport sur la pertinence de la mise en place d’un registre national des cancers en France, “une étape importante en vue d’une prochaine harmonisation européenne”, estime-t-elle. L’Académie rappelle ainsi que les données concernant l’épidémiologie des cancers en France donnant l’incidence, la prévalence et la mortalité du cancer reposent sur des estimations. “Celles-ci sont calculées à partir des données collectées par les registres territoriaux, généraux et spécialisés du cancer, couvrant environ 24% de la population nationale”, souligne-t-elle. L’ANS met à jour sa doctrine du numérique en santé Dans son rapport, l’Académie émet 8 grandes recommandations en vue de développer un registre national de fonctionnement centralisé. “Le registre national consistera à regrouper les données sur les cancers réalisées par différents organismes dont les registres départementaux ou régionaux, sur l’ensemble du territoire national. Il doit contenir a minima les informations permettant d’avoir en temps réel l’incidence et la mortalité des cancers par lieu de résidence”, détaille l’Académie. Un registre hébergé à l’Institut National du Cancer Elle préconise également que ce registre soit “bien défini par son cadre juridique, conforme au RGPD, hébergé à l’Institut National du Cancer, doté d’un financement pérenne et enrichi des données du Health Data Hub où il pourra trouver les outils d’intelligence artificielle indispensables à une recherche de qualité.” “Les fonds dédiés au programme national sur le numérique en santé devront participer au financement du registre national”, précise encore l’Académie, qui recommande également d’intégrer “ce registre national à l’espace européen.” La lutte contre les cancers est l’un des temps forts de l’agenda santé de la présidence française de l’Union Européenne, détaillé le 27 janvier dernier par le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran. À ce sujet, les Rencontres européennes de l’Institut national du cancer (INCa) organisées le 4 février 2022 ont abouti à 32 propositions faites par plus de 150 experts européens, sur les 5 volets identifiés comme des axes de travail prioritaires : les cancers pédiatriques, les cancers de mauvais pronostic, la prévention, le cancer et l’emploi et la coopération internationale. Sandrine Cochard cancerDonnées de santéOutils numériquesRecherche Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire SeqOne Genomics, choisie par les consortia FrOG et AURAGEN L’ANS met à jour sa doctrine du numérique en santé Démarrage officiel de "Mon espace santé" : le calendrier de son déploiement