Accueil > Financement et politiques publiques > Deux parlementaires dénoncent “le tropisme persistant” entre le HDH et les hyperscalers Deux parlementaires dénoncent “le tropisme persistant” entre le HDH et les hyperscalers Par Romain Bonfillon. Publié le 22 décembre 2023 à 11h22 - Mis à jour le 22 décembre 2023 à 11h26 Ressources Dans un communiqué daté du 21 décembre, le député Philippe Latombe et la sénatrice Catherine Morin-Desailly annoncent qu’ils ont envoyé un courrier à la Première ministre, pour l’informer d’une forme de favoritisme que pratiquerait le Health Data Hub (HDH) à l’égard des hyperscalers américains. En quête d’un hébergeur pour le projet Emc2 (qui vise à réaliser des correspondances entre les terminologies médicales françaises et le standard Omop), le HDH aurait, selon les acteurs français de l’informatique en nuage qui se sont portés candidats à cet appel à projets et qui ont alerté les deux parlementaires, appliqué des modalités de sélection bénéficiant à Microsoft Azure ou AWS. “Comme si le HDH (et peut-être aussi la Dinum) entend démontrer par tous les moyens qu’ils ne sont pas en capacité de répondre à ses exigences”, ajoutent Philippe Latombe et Catherine Morin-Desailly, qui font le “constat d’un tropisme persistant (-) de la direction du HDH en faveur d’acteurs de l’informatique en nuage soumis aux lois extraterritoriales américaines”. À noter : La sénatrice Catherine Morin-Desailly a introduit l’été dernier un amendement à la loi SREN, imposant aux fournisseurs de solutions cloud traitant de données sensibles – et notamment de données de santé – la qualification la plus élevée en la matière : SecNumCloud. mind Health l’a interviewée dans le cadre d’un dossier consacré à cette loi. Romain Bonfillon cloudGAFAMHealth data hub Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Eric Bothorel (député Renaissance) : “Nous livrons la bataille du cloud un peu tard”