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Accueil > Financement et politiques publiques > En 2025, la healthtech française toujours plus en mal de financements

En 2025, la healthtech française toujours plus en mal de financements

L'association France Biotech vient de révéler les résultats de son enquête portant sur la situation financière des acteurs de la filière healthtech. En 2025, les trois quarts des sociétés disent rencontrer des difficultés en matière de trésorerie et près d’un tiers d’entre elles ont un horizon de cash n’excédant pas le trimestre. Dans un contexte national et international marqué par les incertitudes, cette navigation à courte vue touche aussi les fonds d’investissement.

Par Romain Bonfillon. Publié le 25 septembre 2025 à 17h08 - Mis à jour le 25 septembre 2025 à 17h22
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France Biotech a présenté le 24 septembre un état des lieux de la situation financière des healthtech françaises. Ce dernier, dont c’est la 3e édition, a été réalisé à partir d’une enquête menée auprès de 123 entreprises adhérentes à France Biotech. Voici ses principaux enseignements.  

Une trésorerie très fragile

89% des entreprises se sentaient impactées par le contexte économique actuel et les trois quarts des sociétés disent rencontrer des difficultés en matière de trésorerie. Pour 29% de ces entreprises (25% en 2024), l’horizon de cash est même de trois mois ou moins. Les biotech (32%) sont légèrement plus concernées que les medtech et les entreprises du diagnostic (26%) par cette urgence, mais la situation des medtech s’aggrave puisqu’elle n’étaient que 15% en 2024 à disposer d’un horizon de trésorerie de 3 mois et moins. 

En moyenne, les acteurs de la healthtech ont cette année entre 6 et 12 mois de trésorerie. Logiquement, ce manque de fonds encourage la recherche de financement au travers d’une levée de fonds dilutive : ce sont 70% des 123 sociétés ayant répondu à l’enquête qui, en juillet 2025, déclaraient vouloir lever. Mais le contexte économique actuel est peu favorable (cf. encadré) et 79% des CFO et CEO en recherche de fonds disent rencontrer des difficultés pour financer leur entreprise.

La nature des financements reçus

Si 68% des entreprises (vs 61% en 2024) disent rencontrer des difficultés à obtenir des financements bancaires, les relations qu’elles ont avec leurs investisseurs actuels sont estimées comme “excellentes” pour 57% d’entre elles. L’inquiétude, cependant, est palpable, puisque 23% seulement des sociétés interrogées estiment qu’elles ont une santé financière meilleure qu’il y a un an, alors que 26 % la qualifient de “plus incertaine” et 16% de “très incertaine”.

Les financements non dilutifs obtenus via des dispositifs nationaux ou européens demeurent, comme l’an dernier, très répandus (64% des 118 sociétés répondantes en ont perçu dans les 12 derniers mois). Aussi, le recours aux dispositifs de soutien et d’accompagnement de l’Etat est massif : 56% des sociétés bénéficient du statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) et 87% utilisent le Crédit Impôt Recherche (CIR). Ce dernier, rappelle France Biotech, est essentiel pour les PME innovantes, puisqu’il représente en moyenne chaque année entre 20 et 30% de leurs dépenses d’exploitation totales.

Levées de fonds 2025 : les VC’s français à la peine

Chaque année, France Digitale et EY publient leur baromètre annuel sur la performance économique et sociale des start-up et des fonds de capital-risque français. Les données relatives aux levées de fonds du premier semestre 2025 sont particulièrement inquiétantes, puisque les start-up françaises n’ont levé que 2,8 Mds € en six mois, soit une baisse de 35 % en valeur et de 24 % en volume par rapport à la même période l’an dernier. Cette tendance témoigne d’une double inquiétude, à la fois liée à l’instabilité politique en France et au contexte géopolitique et économique à l’international, notent en substance Maya Noël, directrice générale de France Digitale, et Franck Sebag, Managing Partner d’EY France, dans leur éditorial. “Dans un contexte où les perspectives de sortie se dégradent, les fonds adoptent une posture plus conservatrice, privilégiant le rétention de leurs actifs”, relève également l’étude, qui souligne qu’à l’échelle européenne, la France a cette année cédé sa place au profit de l’Allemagne, qui creuse l’écart avec 3,6 Mds € levés.

Romain Bonfillon
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