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Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > Évaluer les risques de son outil de téléconsultation

Évaluer les risques de son outil de téléconsultation

Si Skype ou FaceTime sont autorisés pour réaliser une téléconsultation, ce n’est pas le cas s’il s’agit d’échanger des documents de santé en amont, pendant ou après cet acte. L’Asip santé a publié un document à l’intention des professionnels souhaitant garantir la sécurité d’une téléconsultation.

Par . Publié le 03 décembre 2019 à 10h49 - Mis à jour le 03 décembre 2019 à 10h49
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La prise en charge de l’acte de téléconsultation exige la connexion à une solution vidéo et, pour ce faire, l’Assurance maladie autorise l’utilisation d’outils de communication tels que Skype ou FaceTime. Pour répondre aux questions que cet usage soulève toujours, l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé) a mis en ligne le 23 octobre 2019 un document indiquant comment garantir la sécurité des échanges entre professionnels de santé et patients. Elle distingue “à ce stade deux grandes familles de solutions permettant de mettre en oeuvre un acte de téléconsultation : des solutions professionnelles intégrant les modalités d’échanges de données personnelles amont, connexe et aval en plus de la communication interpersonnelle entre le médecin téléconsultant et le patient et des solutions ‘grand public’ de communication interpersonnelle.” Si le médecin opte pour la première catégorie d’outils, “la sécurité est de la responsabilité du responsable de traitement de la solution”. S’il se tourne vers Skype ou FaceTime, la sécurité relève de sa propre responsabilité.

L’Asip santé rappelle que, dans ce cas, “seule la communication interpersonnelle est possible”, qu’elle soit vidéo ou uniquement voix. En effet, ces services de communication sur Internet sont notamment encadrés par le règlement général sur la protection des données (RGPD). En revanche, l’échange de documents de santé – avec le patient ou avec d’autres professionnels de santé – ne peut se faire par ces solutions que si elles respectent les réglementations encadrant les échanges de données de santé, comme être hébergeur de données de santé agréé ou certifié. Or “ce point n’est pas vérifié dans la majorité des cas”, souligne l’agence. L’Assurance maladie indique également que ces outils “ne remplissent pas les conditions de sécurité suffisantes pour les échanges de documents médicaux”.

L’identitovigilance due par le professionnel de santé

Dans tous les cas, lors d’une communication avec le patient, l’Asip santé appelle à porter “une attention particulière sur l’identitovigilance pour couvrir le risque lié à une mauvaise identification du patient”. Ce risque “peut être particulièrement diminué” si une plateforme requérant une authentification est utilisée. Il est “annulé si le patient et le professionnel de santé se connaissent préalablement”, un pré-requis justement à la prise en charge de l’acte (sauf exceptions). La confidentialité de l’échange est, elle, “a priori couverte par la réglementation” s’appliquant aux opérateurs de télécommunication “et ceci pour toutes les communications interpersonnelles, qu’il s’agisse de téléconsultation ou pas”. 

L’Asip santé signale que les solutions actuelles “pourront probablement être complétées à terme par l’espace numérique de santé (ENS) qui semble devoir comporter des outils de télémédecine – à ce titre, cet ENS serait une plateforme orientée patient pour laquelle l’aspect professionnel de santé n’est pas encore documenté -, par les logiciels de gestion de cabinet nouvelle génération qui pourraient intégrer une plateforme de télémédecine orientée professionnel de santé et par les offres commerciales de type Doctolib”. 

 

Les fonctionnalités nécessaires aux SI de téléconsultation ouvertes à concertation
L’Asip santé a mis en concertation le 13 novembre 2019 un “référentiel fonctionnel socle” pour les systèmes d’information de télémédecine (téléconsultation et télé-expertise), qui s’adresse à la fois aux éditeurs et aux utilisateurs. Le document est issu d’un travail collaboratif ayant notamment impliqué des professionnels de santé comme des prestataires du secteur privé et s’est penché sur les fonctionnalités “nécessaires ou utiles” de ces SI. Il couvre les actes de téléconsultation incluant un patient dit “autonome”, c’est-à-dire seul ou en présence d’un représentant légal, ceux incluant un patient dit “accompagné”, en l’occurrence d’un professionnel de santé assistant à distance le médecin téléconsultant, et les actes de télé-expertise. La concertation est ouverte jusqu’au 31 décembre 2019.

 

 

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