Accueil > Financement et politiques publiques > Services aux particuliers > L’adoption des outils numériques ralentit aux États-Unis L’adoption des outils numériques ralentit aux États-Unis Dans un rapport sur l’adoption des outils numériques de santé par les consommateurs, Rock Health et Stanford Center for Digital Health constatent une stagnation, voire un léger recul en 2019 de la majorité des solutions aux États-Unis. Par Aurélie Dureuil. Publié le 11 novembre 2019 à 23h05 - Mis à jour le 11 novembre 2019 à 23h05 Ressources Après plusieurs années de croissance, l’adoption des outils numériques liés à la santé se stabilise voire recule aux États-Unis en 2019, selon une étude de Rock Health et Stanford Center for Digital Health (Digital Health Consumer Adoption Report 2019). Passée de 7 % à 34 % entre 2015 et 2018, l’utilisation par les américains en 2019 de la téléconsultation vidéo a reculé pour s’établir à 32 %. L’information de santé en ligne a également décru cette année. Adoptée par 80 % des consommateurs américains en 2018, elle ne l’est plus que par 76 % en 2019. D’autres usages se sont stabilisés. Les possesseurs d’objets connectés sont restés à 33 % entre 2018 et 2019, après être passé de 13 % en 2015 à 24 % en 2016 et 2017. Comme en 2018, ils sont 64 % à avoir accéder à des professionnels de santé ou des établissements via des appli mobiles ou des sites Internet. Ils étaient 50 % en 2015. Seule catégorie en augmentation : l’utilisation des outils de suivi comme les glucomètre, les objets connectés de suivi de poids, de tension… Ils sont utilisés par 42 % des répondants contre 38 % en 2018 et 18 % en 2015. . Un partage des données sous conditions L’étude menée entre juillet et août 2019 auprès de 4 000 adultes américains s’est également intéressée aux partages des données de santé. “Bien que les Américains soient disposés à partager des données avec leurs médecins, ils sont moins optimistes à cet égard avec d’autres parties prenantes importantes, notamment les assureurs, les pharmacies, les instituts de recherche, les entreprises de haute technologie, l’industrie pharmaceutique et le gouvernement”, souligne le sondage. Vis-à-vis des géants du numérique, 10 % des répondants sont prêts à partager leurs données contre 11 % en 2018. Parmi ceux ayant répondu positivement, 56 % les partageraient avec Google, devant Microsoft (47 %), Amazon (45 %), Apple et Samsung (42 %) et Facebook (36 %). Des chiffres en recul par rapport à 2018, indique l’étude. L’adoption de la téléconsultation et de l’information en ligne ont reculé aux États-Unis en 2019. – Source : Rock Health et Stanford Center for Digital Health (Digital Health Consumer Adoption Report 2019) Aurélie Dureuil Données de santéGAFAMobjets connectésParcours de soinsPatienttéléconsultationTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind