Accueil > Parcours de soins > Outils professionnels > Le Syntec Numérique renouvelle son appel à une loi de programmation santé Le Syntec Numérique renouvelle son appel à une loi de programmation santé Le comité Santé du syndicat professionnel des entreprises de services du numérique, des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies (Syntec Numérique) a présenté une étude comparative des lois et plans d’actions en santé à l’international. L’occasion de lancer un nouvel appel aux pouvoirs publics pour une plus grande visibilité autour d’un plan pluriannuel sur le numérique en santé en France. Par Aurélie Dureuil. Publié le 07 mars 2018 à 17h03 - Mis à jour le 07 mars 2018 à 17h03 Ressources Bilan mitigé du programme Territoires de santé numérique (TSN), les années passées autour du DMP… les exemples pointés par le Syntec Numérique témoignent des attentes du syndicat professionnel des entreprises de services du numérique, des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies autour du développement du numérique dans le domaine de la santé. Le 7 mars 2018, la publication de l’étude Lois et plans d’action pluriannuels en santé : comparaison internationale et enseignements pour la France a été l’occasion pour le comité Santé du syndicat de réitérer son appel le gouvernement à porter une loi de programmation santé. Cette demande avait été présentée avec neuf autres propositions en février 2017. Alors que le gouvernement a détaillé le 9 mars 2018 la stratégie de transformation du système de santé, le Syntec Numérique s’inscrit autour de “trois points que nous avons porté depuis le début”, indique Isabelle Zablit, administratrice du Syntec Numérique et co-dirigeante du comité Santé. Elle détaille : “Il faut avoir une gouvernance forte, des objectifs précis de déploiement et un financement à hauteur de l’objectif annoncé”. La dirigeante déplore par exemple des niveaux d’investissement, par le passé qui “n’étaient pas à la hauteur des ambitions affichées”. Le Syntec Numérique se montre ainsi vigilant sur les moyens alloués à la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire (GHT). Une comparaison internationale Le syndicat entend donc apporter des éléments de comparaison avec les politiques menées à l’international. L’étude menée par SIA Partners a permis d’identifier quatre zones géographiques avec des dynamiques différentes : les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Royaume-Uni et Australie), les pays scandinaves (Danemark, Suède et Norvège), les pays asiatiques (Chine) et les autres pays européens (Allemagne, Espagne et Belgique). L’étude vise à recenser les lois, plans d’actions et autres initiatives ayant trait à l’innovation en santé et à la e-santé. Pour chacun, quatre critères d’analyse avaient été définis : plateformes, télémédecine, données et système d’information. Au fil de l’étude, un cinquième enjeu est ressorti : la recherche médicale et la R&D, précise Laurène Nicolas, consultante de SIA Partners. L’étude révèle les différences entre les pays et les enjeux identifiés par les uns et les autres. Ainsi, bien que certains ne communiquent pas le budget alloué, les financements s’échelonnent de quelques millions d’euros à plusieurs dizaines de milliards de dollars. Difficile pourtant de comparer des programmes qui portent tant sur la transformation du système de santé, sur l’adoption de dossier médicaux digitaux que sur des points spécifiques comme la mise en place de télémédecine pour une typologie restreinte de patients. Si l’étude ne dresse pas de bilan des différents plan d’actions et lois recensés, le Syntec Numérique pointe la nécessité de la communication autour de ces actions. Aurélie Dureuil éditeurEtudePolitique de santé Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind