Accueil > Financement et politiques publiques > Les intentions de recourir à la téléconsultation progressent en France Les intentions de recourir à la téléconsultation progressent en France Si la grande majorité des Français semble aujourd’hui connaître la téléconsultation, ils ne sont que 58 % à envisager d'y recourir, selon une étude réalisée en janvier 2020 par Harris Interactive pour la société de téléconsultation Livi. Un chiffre néanmoins en hausse par rapport à l’étude précédente de janvier 2019. Par Aurélie Dureuil. Publié le 14 février 2020 à 16h20 - Mis à jour le 23 janvier 2023 à 16h14 Ressources La téléconsultation semble se faire une place petit à petit dans le parcours de soins des Français. Ils sont aujourd’hui 92 % à en avoir déjà “entendu parlé”, selon une étude réalisée en janvier 2020 par Harris Interactive pour Livi, société proposant de la téléconsultation. Un chiffre en croissance de six points par rapport à l’étude menée à la même période l’année précédente. Par ailleurs, 46 % des sondés (contre 37 % en 2019) s’estiment bien informés sur la téléconsultation dont 59 % déclarent voir “précisément ce dont il s’agit”. 58 % des Français envisagent la téléconsultation Les chiffres progressent également sur la proportion de Français envisageant de recourir à une téléconsultation. Ils passent de 52 % en 2019 (17 % de “oui tout à fait” et 35 % de “oui plutôt”) à 58 % cette année (avec respectivement 21 % et 37 %). Et si le nombre de personnes ne l’envisageant “plutôt pas” reste stable, celui de ceux répondant “non pas du tout” a diminué de cinq points pour atteindre 15 % du panel. Les usages envisagés restent les mêmes. Ainsi, 78 % des répondants envisagent la téléconsultation pour le renouvellement d’une ordonnance, 77 % pour un conseil médical, 74 % lorsqu’ils sont loin de chez eux, ou encore 64 % pour obtenir une consultation en urgence. Néanmoins, la proportion de personnes prêtes à utiliser la téléconsultation change si l’acte n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie. Ainsi, ils ne sont plus que 34 % pour renouveler une ordonnance médicale, 31 % pour un conseil, 40 % quand ils sont loins de chez eux et 41 % à l’envisager pour obtenir une consultation en urgence. Encore des freins à lever Parmi les freins à la téléconsultation, l’étude pointe “l’impossibilité de se faire ausculter par le médecin”, citée par 50% des personnes interrogées. De même, “si les freins techniques (maîtrise des outils numériques, 11% ; validité de l’ordonnance, 8%) restent faibles, la démocratisation de la téléconsultation et donc des entreprises liées à la téléconsultation entraîne un besoin de réassurance chez les Français, dont certains craignent de se faire escroquer par un service ou une application qui n’est pas fiable (22%)”, indique l’étude. 58 % des personnes interrogées envisage le recours à la téléconsultation – Étude Harris Interactive pour Livi Aurélie Dureuil EtudetéléconsultationTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire En cas de difficulté d’accès aux soins, la téléconsultation n'est pas vue comme une solution prioritaire La téléconsultation envisagée par un Français sur deux Téléconsultation : 11 % des médecins généralistes la proposent à leurs patients Une étude Harris Interactive pour Roche Diabetes Care France montre une perception ambivalente de la télémédecine