Accueil > Financement et politiques publiques > Services aux particuliers > Les objets connectés et la téléconsultation encore peu utilisés par les Français Les objets connectés et la téléconsultation encore peu utilisés par les Français La 8e édition du baromètre Deloitte sur les attentes des Français à l’égard de la santé révèle la difficile progression des usages des objets connectés et de la télémédecine dans l’Hexagone. Par Aurélie Dureuil. Publié le 07 juin 2019 à 17h28 - Mis à jour le 07 juin 2019 à 17h28 Ressources Si l’usage des outils numériques progresse dans la santé, les objets connectés et la téléconsultation peinent à se faire une place. C’est ce que révèle la 8e édition du baromètre Deloitte sur les attentes des Français à l’égard de la santé (réalisée par Opinionway auprès de 2 003 personnes). Dans le domaine de la prévention d’abord, les outils de la santé connectée reculent dans le classement des leviers d’incitation. Ainsi 46 % des personnes interrogées privilégient le suivi régulier avec le médecin traitant. La mise à disposition gratuite d’objets connectés, d’applications mobiles de suivi de santé et le coaching par Internet cumulent 36 % des réponses, au lieu de 41 % en 2018. Suivi des résultats d’analyses, rendez-vous en ligne et DMP majoritaires L’étude montre en revanche que l’outil le plus utilisé est la remise des résultats d’analyse en ligne (43 % en 2019, contre 38 % en 2018), devant la prise de rendez-vous en ligne (39 % contre 32 % l’année précédente). La téléconsultation reste stable avec 5 % des personnes interrogées l’utilisant déjà. Et elles sont 28 % à envisager l’utiliser demain. Une frilosité qui se retrouve dans le classement des mesures prioritaires à mettre en place pour résoudre le problème des déserts médicaux, la téléconsultation n’arrive qu’en quatrième position avec 11 % des réponses. Si les Français semblent convaincus de l’efficacité du développement de la santé numérique notamment pour l’amélioration de la coordination des professionnels de santé (81 %), leur confiance a diminué sur les dernières années pour la majorité des actions, comme pour mieux suivre des indicateurs biologiques de santé (73 % en 2019 contre 79 % en 2016), réaliser des actions de prévention ciblées et personnalisées (69 % contre 76 % en 2016) ou encore pour prévenir la survenance de maladies (61 % contre 74 % en 2016). Vis-à-vis de l’intelligence artificielle, 52 % seraient d’accord pour confier à la technologie l’interprétation d’analyses médicales et 47 % celle de l’imagerie médicale mais ils ne sont plus que 37 % pour les diagnostics de médecine spécialisée (sauf en ophtalmologie qui récolte 41 % d’avis favorable) et 68 % accepteraient de consulter un médecin recourant à des outils d’IA d’aide aux diagnostic. La prise de rendez-vous en ligne, le DMP et l’accès aux résultats d’analyse en tête des applications de e-santé – sondage Opinionway pour Deloitte 2019 Aurélie Dureuil EtudeIntelligence Artificielleobjets connectéstéléconsultation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Une perte de confiance des Français dans les outils de santé connectée