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Accueil > Financement et politiques publiques > Politique de santé > Olivier Angot (Normand’e-santé) : “Avec la fusion des deux GCS de Normandie, nos missions et notre budget s’élargissent”

Olivier Angot (Normand’e-santé) : “Avec la fusion des deux GCS de Normandie, nos missions et notre budget s’élargissent”

Olivier Angot était depuis 2012 le directeur du GCS télésanté Basse-Normandie. Depuis janvier, il est officiellement à la tête du GCS Normand’e-santé, fusion des GCS de Basse et Haute Normandie. Pour mind Health, il explique les étapes et les enjeux de cette fusion et présente sa vision du rôle des GCS.

Par . Publié le 27 avril 2018 à 10h06 - Mis à jour le 27 avril 2018 à 10h06
  • Ressources

De quelles ressources dispose le GCS Normand’e-santé aujourd’hui ?

Nous sommes aujourd’hui 23 collaborateurs et prévoyons de recruter pour arriver au nombre de 30 d’ici la fin de l’année. En termes de budget, le compte de résultat 2017 du GCS Haute-Normandie s’élevait à 1,25 million d’euros, et celui de Basse-Normandie à 2,2 millions d’euros. Le nouveau GCS a un budget prévisionnel sur 2018 d’environ 8 millions d’euros. Il s’agit toutefois d’une fourchette haute, qui dépendra dans la réalité des projets et des subventions allouées. Nos budgets dépendent principalement de l’ARS mais nous prévoyons également de répondre à un appel à projets FEDER du Conseil Régional. Plus vraisemblablement, nous devrions disposer d’un budget d’environ 5,5 millions d’euros pour 2018.

Quels sont les projets des deux GCS désormais mis en commun ?

Dans sa lettre de cadrage émise pour la constitution d’un nouveau GCS, l’ARS Normandie avait identifié un certain nombre de chantiers de convergence, plus larges que la simple somme des missions des deux GCS. Parmi les grandes “familles” de missions, nous distinguons la partie services d’infrastructures (réseau, hébergement, portail d’accès sécurisé à l’ensemble de nos services via l’espace numérique régional de santé (ENRS)…), des services d’informations, qui proposent des outils décisionnels comme un observatoire régional des urgences et des espaces collaboratifs dédiés. Et enfin des services métiers, comme la télémédecine. L’extension du périmètre des missions, qui justifie l’augmentation de notre budget, concerne notamment l’intégration des équipes de coordination ViaTrajectoire, le déploiement des SNACs (Services numériques d’appui à la coordination) et la perspective d’une coordination régionale de l’identito-vigilance

Ces rapprochements se font-ils facilement ?

D’abord, j’ai pris depuis mars 2017 la direction par intérim du GCS Haute-Normandie en plus de celle du GCS Basse-Normandie que j’occupais depuis 2012. Cette direction commune a grandement facilité la fusion des GCS. Ensuite, les deux organismes avaient avancé des projets assez complémentaires. Par exemple, sur la télémédecine, la maturité des deux groupements était différente : les Haut-Normands se sont plutôt concentrés sur l’imagerie, avec le développement de services de stockage et de partage, tandis que sur le territoire bas-normand, l’imagerie a été peu développée au profit de la téléconsultation, la télé-expertise et la télésurveillance. Dans les outils de coordination aussi : l’outil MAIA (Méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie) était beaucoup plus mature en Haute-Normandie. Nous allons en faire profiter la Basse-Normandie. Tout cela est possible aussi parce que les briques structurantes des deux GCS s’appuyaient sur les mêmes prestataires.

Qui sont vos prestataires ?

Pour la télémédecine, il s’agit de Covalia (racheté par le groupe IDO-in, ndlr). Pour les outils de coordination, le système d’information et de coordination, les deux GCS travaillaient historiquement avec Inovelan. Dans l’urbanisation, le prestataire commun est IDO-in. Enfin, sur la partie partage et archivage, nous travaillons avec un consortium formé par Santeos et AGFA.

Quels ont été les principaux enjeux liés au processus de fusion ?

Le plus grand enjeu pour les équipes a été de piloter la fusion et la convergence sans déshabiller l’ensemble des projets et services en cours. Notre plus grosse crainte était que les 12 à 18 mois de processus de convergence immobilisent tous les développements en cours. Or nous avons réussi à monter des projets en parallèle, comme un appel à projet autour de la télémédecine en Ehpad , et à garder un lien avec nos 315 adhérents.

Ce rapprochement donne-t-il lieu à de nouveaux projets ?

Le périmètre s’étend naturellement avec la mise en place des services numériques d’appui  la coordination (SNAC), liés à la généralisation du programme Territoires de soin numériques (TSN) au niveau national. Jusqu’ici les TSN n’étaient expérimentés que par quelques GCS. Une grande partie des recrutements prévus concerne d’ailleurs cette nouvelle activité : nous recherchons des chargés de déploiement, des chefs de projet et des équipes de support aux utilisateurs pour mieux déployer et accompagner le changement.

La fusion nous permet aussi d’atteindre une plus grande légitimité vis-à-vis de nos adhérents. Alors qu’il y avait auparavant 12 collaborateurs au GCS Basse-Normandie d’un côté et cinq dans celui de Haute-Normandie, Normand’e-santé atteint une taille critique qui permet de développer des compétences plus spécialisées et reconnues. Nous avons par exemple mis en place depuis la fusion un comité technique avec les DSI de nos établissements, afin de travailler sur la stratégie d’échange entre systèmes d’information d’établissements et de services. A été évoquée la création d’un dossier communiquant de cancérologie (DCC), où les données inscrites seraient harmonisées entre établissements et services.

Quels seront à l’avenir les rôles des GCS ?

Je ne pense pas qu’ils vont s’étendre en nombre de secteurs couverts (sanitaire, médico social, privé et public, libéraux…) mais en termes d’usage. Avec l’évolution en Grades, les GCS deviennent l’opérateur privilégié de l’agence régionale de santé (ARS) dans la e-santé. Dans les mois et années à venir, le GCS va devenir central sur tous les sujets e-santé, de décloisonnement des parcours et des outils de coordination. Il y a également tout le champ de l’innovation dans le médicosocial que nous adresserons de plus en plus, notamment autour de l’autonomie et du handicap.

Pourriez-vous changer de statut pour devenir un GIP (Groupement d’Intérêt Public) ?

Nous sommes très attachés à notre statut de GCS, qui ne nous empêche absolument pas d’être un outil au service de notre tutelle qui est l’ARS, et donc d’être identifié comme le GRADes (Groupement régional d’appui au développement de la e-santé) Normand. Le grand avantage d’être un GCS est de rester au service de nos adhérents et donc d’être un vrai vecteur de collaboration entre des professionnels de tous horizons, ce que ne permet pas le GIP.

Bio d’Olivier Angot

Novembre 2017 : Directeur de Normand’e-santé
Mars 2017 : Directeur par intérim du GCS Télésanté Haute-Normandie
2012 : Directeur du GCS Télésanté Basse-Normandie
2010 : Chef de projet SI au GCS Basse-Normandie
2004 : Responsable SI à la polyclinique Saint-Laurent de Rennes
Les membres de normand’e-santé
Normand’e-santé est un Groupement de coopération sanitaire (GCS) de droit privé, qui compte 315 membres dont 303 membres délibératifs répartis en 4 collèges  : 89 établissements sanitaires 20 professionnels de santé libéraux 163 établissements médico-sociaux 31 réseaux de santé et structures transverses.
  • GCS
  • Politique de santé
  • Télémédecine

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