Pour ses 10 ans, le GCS Sesan tire le bilan de ses actions

Sesan, le Groupe de coopération sanitaire (GCS) partenaire de l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, a dressé jeudi 29 mars le bilan de ses dix premières années d’existence. L’organisme a mis en place 51 projets depuis son lancement. Parmi eux, la plateforme de coordination d’échange et de partage d’information TERR-eSanté. Lancée en 2015, elle intègre un certain nombre de services pour créer des parcours thématiques centrés sur le diabète, la périnatalité et l’insuffisance cardiaque. Elle est utilisée aujourd’hui par 200 professionnels de santé et concerne 900 patients. 

Le Serveur de rapprochement d’identités (SRI), qui vise à créer un identifiant patient commun entre tous les systèmes d’information, a lui été intégré par 8 partenaires dont l’AP-HP. Il compte aujourd’hui 800 000 patients inscrits et 17 000 dossiers de patients reliés et répertoriés. Autre service, S-Prim, qui dématérialise la radiologie en vue notamment d’en faciliter le partage, est utilisé par 40 hôpitaux et cabinets de radiologie et plus de 400 professionnels de santé. Elle compte un million d’examens par an. Sesan se fixe pour objectif de doubler ce chiffre en 2018. Enfin, la plateforme de télémédecine ORTIF, déployée en 2014, est exploitée par 320 structures, 6 000 professionnels de santé et a permis de prendre en charge 60 000 patients en 2017. 

Pour les prochaines années, Sesan souhaite consacrer davantage de moyens à la mise en commun et au pilotage des données. “Nous avons maintenant des données volumineuses. Il faut désormais créer une structure pour pouvoir les piloter et les exploiter plus finement et créer un lien de gouvernance”, a indiqué François Dolveck, conseiller médical du GCS Sesan.