Accueil > Financement et politiques publiques > Téléconsultation : la pratique semble mieux acceptée par les patients Téléconsultation : la pratique semble mieux acceptée par les patients Le début du confinement mi-mars a mis un coup d’accélérateur à l’utilisation de la téléconsultation. Si les chiffres d’usage ont diminué depuis et que des freins persistent, les Français semblent mieux informés sur la pratique et désormais plus enclins à y recourir. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par le CSA pour Maiia, activité de téléconsultation de Cegedim. Par Aurélie Dureuil. Publié le 17 juin 2020 à 14h10 - Mis à jour le 23 janvier 2023 à 16h11 Ressources Passée de moins de 10 000 téléconsultations hebdomadaires facturées à l’Assurance maladie en début d’année à un pic de plus d’1 M début avril 2020, la pratique a connu un essor exponentiel au cours de la crise sanitaire et plus particulièrement pendant le confinement. Alors que les chiffres montrent une décroissance depuis le déconfinement en France, la filiale de Cegedim spécialisée dans la téléconsultation publie une étude réalisée avec le CSA (Consumer science & analytics) auprès de 800 Français entre le 11 et le 15 mai 2020. Ils sont 96 % à avoir entendu parler de la téléconsultation et 27 % à y avoir eu recours dans les 12 derniers mois. Parmi les utilisateurs, ils sont 73,6 % à avoir l’intention d’y recourir à nouveau tandis que ceux n’y ayant pas eu recours l’envisagent à 56,6 %. Une étude Harris Interactive pour Livi réalisée en janvier 2020 établissait à 58 % la proportion de Français l’envisageant. Dans l’étude Maiia-CSA, 54,3 % des répondants “souhaitent que leur médecin traitant propose la téléconsultation” et 28,5 % sont prêts à en changer pour accéder à cette pratique. Plus de 73 % des utilisateurs prévoient d’avoir à nouveau recours à la téléconsultation. – Source : Maiia-CSA Le recours aux plateformes de prise de rendez-vous L’étude montre par ailleurs que pour 66,1 % des téléconsultations la prise de rendez-vous s’est faite via une plateforme. Elles se sont déroulées à 55,1 % via un ordinateur, 38 % un téléphone portable et 6,9 % une tablette. Et 89,8 % des patients n’ont pas eu d’accompagnement. Parmi les raisons invoquées pour poursuivre cet usage, plus de 54 % estiment gagner du temps et plus de 44 % accéder plus rapidement à un rendez-vous. Le fait d’éviter de tomber malade pendant le trajet est cité par 29,3 % des Français. Du côté des freins, l’absence de contact direct avec le médecin (59,1 % des répondants) reste la principale raison du refus d’une téléconsultation. Le plus grand recours à cette pratique a par ailleurs fait émerger des difficultés autour de l’émission de la prescription. En effet, si 74,1 % des téléconsultations ont fait l’objet d’une prescription, 40,6 % des patients déclarent avoir rencontré au moins une difficulté notamment d’impression et de qualité de l’ordonnance. Aurélie Dureuil EtudetéléconsultationTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind