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Accueil > Parcours de soins > Open innovation > Antonin Marcault (Philips) : “Ce fonds de 50 M€ investira dans une quinzaine de start-up françaises de la santé”

Antonin Marcault (Philips) : “Ce fonds de 50 M€ investira dans une quinzaine de start-up françaises de la santé”

Philips annonce ce mardi 17 juillet sa participation à un fonds de fonds de 50 millions d’euros pour l’investissement dans les start-up françaises de la santé. Antonin Marcault est responsable de l’innovation et du développement des nouveaux marchés chez Philips. Pour mind Health, il détaille les objectifs de ce fonds et plus globalement du groupe, qui investit 60 % de sa R&D dans la santé connectée et l’informatique.

Par . Publié le 13 juillet 2018 à 9h51 - Mis à jour le 13 juillet 2018 à 9h51
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Quelles sont vos ambitions avec le fonds que vous co-créez ?

Il s’agit d’un fonds de fonds, que nous montons en partenariat avec CapDecisif 4 (fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) géré par CapDecisif Management), aux côtés de Bpifrance et d’autres acteurs de santé tels que le groupe Vivalto ou L’Occitane.

Doté de 50 millions d’euros sur dix ans, il est entièrement consacré aux start-up françaises en santé. Et a vocation à investir dans une quinzaine de start-up en France, en amorçage avec possibilité de suivre les tours suivants. Il prendra des participations minoritaires. Cette activité de fonds de fonds complète la stratégie de Corporate Ventures de Philips déjà déployée à l’international (par exemple aux Etats-Unis ou en Israël).

Avez-vous déjà des investissements en vue ?

Depuis sa création, Philips Ventures a réalisé plusieurs investissements dans des start-up de la HealthTech telles que Lindacare qui suit à distance les patients atteints de maladies chroniques, LeQuest, start-up spécialisée dans la formation en ligne aux équipements médicaux ou encore Mytonomy, qui propose des solutions cloud pour améliorer l’expérience patient. Dans le cadre de Cap Decisif 4, nous collaborons activement aux côtés des équipes de CapDecisif Management afin de réaliser nos premiers investissements avant la fin de l’année.

Quel est votre rôle au sein de Philips ?

J’ai une double casquette. Je suis d’un côté new business developer, donc en charge de favoriser l’éclosion et la réalisation de nouvelles solutions et opportunités hors des sentiers déjà parcourus par Philips. Je suis également en charge de l’innovation, de la coordination et des partenariats avec les start-up et autres industriels. Par l’investissement et les acquisitions, nous voulons bâtir un écosystème autour de la healthtech. Ces deux activités sont complémentaires.

Comment travaillez-vous avec les start-up ?

Il y a 18 mois, la décision a été prise de structurer un écosystème favorable aux start-up françaises, car la french tech est puissante et ce marché est évaluée comme prioritaire et propice pour Philips. A partir de cette date, plusieurs initiatives ont été mises en place. Nous sommes d’abord cofondateurs, aux côtés de plusieurs autres acteurs de la santé dont Sanofi, de l’incubateur Techcare Paris, géré par Paris&Co. Nous y sommes très actifs dans la sélection, le coaching et l’accompagnement. Nous rencontrons et ouvrons nos portes aux 30 start-up de chaque promotion. Nous avons par exemple co-construit un programme personnalisé autour de coaching sportif pour les apnéiques du sommeil avec Macadam Tonic. D’autres discussions sont en cours, notamment pour les aider à atteindre de nouveaux marchés.

Au niveau international, nous avons aussi créé en 2017 un programme d’accélération de start-up dans les domaines cliniques, baptisé Philips HealthWorks. Nous accompagnons pendant trois mois des jeunes sociétés sur un projet de co-recherche, de co-commercialisation, d’implémentation d’une brique de leur solution ou bien sur un accord de commercialisation. Les jeunes sociétés sont hébergées dans l’un de nos quatre centres dans le monde (à Amsterdam aux Pays-Bas, à Cambridge aux Etats-Unis, à Shanghai en Chine et à Bangalore en Inde). Chaque promotion accueille 8 à 10 start-up. Les projets ont jusqu’ici porté sur la cardiologie, l’oncologie, le pôle mère-enfant… et en ce moment nous avons des programmes ouverts sur l’intelligence artificielle appliquée à la santé en radiologie, dans les ultrasons ou encore en oncologie. Une seule startup française a rejoint pour le moment ce programme, il s’agit de Biomodex qui révolutionne la chirurgie avec des organes imprimés en 3D et vient récemment de lever 12 millions d’euros pour accélérer sa croissance.

Enfin, le travail avec les start-up passe par l’investissement, avec notamment ce fonds de corporate ventures.

Comment se répartit le chiffre d’affaires de Philips ?

Notre chiffre d’affaires s’est élevé en 2017 à 18 milliards d’euros. 41 % provient des activités BtoC de “grande consommation” (autour de la cuisine saine, du soin du corps, de l’hygiène bucco-dentaire, de la luminothérapie, de la puériculture avec la marque Avent…). Dans le BtoB, la partie diagnostic et traitement représente 39 % de nos revenus, et la santé connectée et l’informatique 18 %. 

Qui sont vos clients ?

Les clients de notre partie BtoC sont les principaux distributeurs et les enseignes spécialisées. Nous développons de nouveaux canaux en lien avec notre repositionnement stratégique sur la santé et le bien-être tels que les pharmacies où nous sommes présents avec la marque de puériculture Avent mais aussi la vente en ligne avec notre propre boutique et les grands acteurs du secteur tel qu’Amazon. Nous avons ensuite une importante activité BtoB, qui compte parmi ses clients les établissements hospitaliers, les groupes de cliniques privées ou encore les cabinets de radiologie. L’objectif est de ne plus se positionner comme un fournisseur d’équipement mais comme un partenaire capable de leur proposer des solutions répondant à leurs principaux problèmes et enjeux stratégiques. Ces nouveaux modèles peuvent inclure du financement, du conseil, de la formation, de la maintenance, de la gestion de projet, de la recherche etc. L’objectif étant de permettre aux établissements de rester à la pointe de l’innovation dans un environnement de financement contraint. Nous comptons par exemple parmi nos clients les Hospices civils de Lyon, avec qui nous avons noué un partenariat de 12 ans, pour un contrat s’élevant à 60 millions d’euros, afin de gérer l’ensemble de leur parc d’équipements d’imagerie en s’engageant sur des indicateurs de performance. L’ambition est de multiplier ce type de partenariat pluri-annuel, à haute valeur ajoutée.

Comment comptez-vous développer la partie santé connectée ?

60 % de nos investissement en recherche et développement sont dédiés à la digitalisation de nos solutions et à l’intelligence artificielle, cela représente plus d’un milliard d’euros chaque année. La plupart de nos acquisitions – dix cette année– sont réalisées dans ce domaine. Parmi elles : Vitalhealth, PME néerlandaise qui travaille avec l’organisation internationale Ichom pour faire bénéficier les établissements hospitaliers de solutions logicielles pour mesurer les Proms (patient reported outcomes measurement).

Sur l’intelligence artificielle, nous avons fait beaucoup d’annonces cette année, avec notamment la création d’un centre d’expertise mondiale dédié à ce sujet à Suresnes. Nous avons aussi officialisé l’ouverture en France de notre plateforme IAHealthSuite Insight, qui a vocation à faire progresser l’adoption de l’analytics, du machine learning et du deep learning dans le domaine de la santé. Nous nous développons aussi dans la médecine de précision et personnalisée avec des plateformes de génomique et d’anatomopathologie numérique, et dans la télésurveillance de patient chronique, activité pour laquelle nous avons créé notre propre start-up.

Pourquoi avoir créé un centre consacré à l’IA à Paris ?

Cela s’inscrit  dans la dynamique française gouvernementale initiée par IA for Humanity et le rapport Villani, qui fait de la santé un des quatre piliers de développement de l’IA en France. Philips est aujourd’hui le seul industriel à avoir annoncé un centre de recherche et d’expertise en intelligence artificielle entièrement consacré à la santé. Il accueillera d’ici cinq ans 50 chercheurs et a vocation à être un lieu ouvert aux start-up, aux partenaires académiques et cliniques, aux centres de recherche et aux investisseurs. En termes de domaine clinique, nous travaillerons principalement sur l’oncologie, les maladies cardiovasculaires et les maladies rares. Le choix de la France par le groupe Royal Philips est un choix fort qui démontre l’attractivité de notre système hospitalier, de la qualité de ses médecins et de ses chercheurs en IA.

Philips En chiffres
900 salariés en France, 74 000 dans le groupe
18 milliards de CA dans le monde
41 % réalisés dans la santé des personnes, 39 % dans le diagnostic et les traitements et 18 % dans la santé connectée et l’informatique de santé
  • Incubateurs
  • Levée de fonds
  • start-up
  • Stratégie

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