Accueil > Financement et politiques publiques > Services aux particuliers > Coronavirus : Des acteurs de la téléconsultation se positionnent Coronavirus : Des acteurs de la téléconsultation se positionnent Alors que l’épidémie de maladie à coronavirus COVID-19 s’accélère au niveau mondial, différents acteurs de la téléconsultation en France ouvrent leur service gratuitement. Par Aurélie Dureuil. Publié le 06 mars 2020 à 17h23 - Mis à jour le 06 mars 2020 à 17h23 Ressources Depuis l’information le 31 décembre 2019 auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de cas de pneumonies en Chine, la maladie à coronavirus COVID-19 se répand dans le monde. Dans l’Hexagone, plus de 400 malades étaient dénombrés le 5 mars 2020 par Santé publique France. Et des acteurs de la téléconsultation se positionnent. Le 4 mars 2020, Hellocare a annoncé “mettre gratuitement son logiciel de téléconsultation à disposition des médecins libéraux pour qu’ils puissent répondre à leurs patients sans courir de risque supplémentaire de contagion”. Puis le 5 mars ce fut au tour de Doctolib et CompuGroup Medical (CGM). Ainsi, Doctolib détaille que “la société financera intégralement les coûts d’équipement, de formation et de gestion de ce service”. Ce qui représente un investissement compris entre 500 000 euros et 1 M€, selon un porte-parole de l’entreprise. Doctolib prévoit également de renforcer son équipe dédiée à la consultation vidéo avec “une montée en charge progressive dépendant de la demande”, ajoute le porte-parole avant de préciser que, “depuis l’annonce hier, nous avons reçu un millier de demandes de médecins”. CompuGroup Medical (CGM) a également mis à disposition gratuitement sa solution de téléconsultation Clickdoc “à tous les professionnels de santé, y compris à ceux qui ne sont pas équipés d’une solution CGM”. Le groupe précise : “il suffit au praticien de s’inscrire sur le site webwww.cgm.com/fr. Il pourra ensuite envoyer par e-mail ou SMS des accès temporaires à ses patients pour assurer des consultations à distance. Les patients peuvent se connecter depuis n’importe quel équipement (ordinateur, tablette, mobile) via le site web CLICKDOC téléconsultation. La hotline CLICKDOC sera également ouverte à tous”. De son côté, Docavenue a réaffirmé l’intérêt de la téléconsultation. Son directeur général Arnault Billy indique : “nous ne souhaitons pas entrer dans une guerre d’opportunisme commercial visant à appâter les médecins sur fond de crise, et nous plaçons au contraire de leur côté ainsi que de celui de tous les professionnels de santé pour faire face ensemble au coronavirus”. Retrouvez notre dossier “S’y retrouver sur le marché de la téléconsultation” et le tableau des acteurs. Aurélie Dureuil StratégietéléconsultationTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Les intentions de recourir à la téléconsultation progressent en France Téléconsultation : 11 % des médecins généralistes la proposent à leurs patients 60 000 téléconsultations auraient été facturées en un an, selon l'Assurance maladie Le déploiement de la téléconsultation chez cinq assureurs Les principaux acteurs de la téléconsultation