Dedalus veut accélérer sur l’imagerie en 2024

Un nouveau directeur général

Dedalus a annoncé le 25 janvier la nomination de Guillem Pelissier au poste de directeur général France de Dedalus. Il sera chargé “d’accélérer encore la transformation numérique du système de santé français, et de renforcer la position de Dedalus en France et en Europe”. Guillem Pelissier a exercé différents postes de direction chez Atos depuis 2006, il prend la suite d’Emmanuel Mougeotte.

Un point sur les partenariats en cours

D4Evolution a été également l’occasion d’évoquer les partenariats en cours : 

• Dedalus développe ainsi de nouveaux services managés pour Biogroup et Unilabs.
• L’éditeur a également signé un projet de près de 8 M€ avec le groupe de cliniques privées Almaviva Santé afin de développer une suite logicielle médico-administrative et de déployer sa plateforme de dossier patient convergé Care4U. 
• Le déploiement de la plateforme de l’éditeur Trials4Care dédiée aux études cliniques est en cours de déploiement au sein de l’hôpital NOVO (Nord-Ouest Val-d’Oise). L’éditeur, actif dans les pays francophones, renforce sa présence au Maroc. Huit hôpitaux militaires devraient déployer ses solutions (DPI, imagerie, anatomopathologie) dans les deux ans à venir.

Un acteur majeur du DPI

Dedalus demeure l’acteur principal du dossier patient informatisé (DPI) en France. Selon Frédéric Vaillant, directeur général délégué France, sur les 135 groupements hospitaliers de territoire (GHT), 41 auraient un établissement support utilisateur du DPI de Dedalus. L’éditeur Softway se situerait lui en seconde place.

Une accélération sur l’imagerie

L’éditeur n’est pas présent que sur le marché du DPI, il dispose aujourd’hui de cinq produits adressant les laboratoires. Sa part de marché est constitué à 80% par les laboratoires privés. 

L’éditeur a depuis l’an dernier mis l’accent sur l’anatomopathologie, selon lui, 70% des laboratoires d’anatomopathologie publics français seraient équipés de ses solutions. Lors de l’édition 2023 du D4Evolution, Frédéric Vaillant avait annoncé l’arrivée de la solution “Digital Pathology” (qui permet de gérer, stocker et interpréter de l’information sur la pathologie). Lors de cette édition 2024, il indique que le GHT d’Amiens est le premier site équipé de sa solution de Digital Pathology. Cette dernière est également au cœur d’un partenariat entamé entre Dedalus Group et Ibex. En novembre dernier, ils ont lancé une solution de pathologie numérique de bout en bout, entièrement intégrée et alimentée par l’IA, pour le diagnostic du cancer. Elle intègre la plateforme GalenTM d’Ibex dans la solution de Digital Pathology de Dedalus. 

L’ambition de Dedalus est aujourd’hui de se déployer plus fortement sur le secteur de l’imagerie grâce à sa plateforme PACS Deep Unity. L’éditeur espère augmenter considérablement ses parts de marché (15% aujourd’hui). Selon Frédéric Vaillant, le chiffre d’affaires visé sur l’imagerie en 2024 serait de 10 à 12 M€, soit le double du montant réalisé l’année précédente.

Une labellisation HDS repoussée fin 2024

Annoncée pour 2023, la labellisation Hébergeur de Données de Santé (HDS) devrait intervenir fin 2024 selon Frédéric Vaillant. Le directeur général délégué de Dedalus France précise que l’éditeur s’appuie sur des offres HDS (Adista et Claranet) et que la priorité de 2023 était le Ségur qui a nécessité “4000 jours de développement”. Selon notre base de données, Dedalus dispose de 14 référencements Ségur pour ses logiciels. Alors que le volet cloud de la loi SREN suscite d’âpres discussions sur la question de la qualification SecNumCloud, Frédéric Vaillant indique que Dedalus discute de ce sujet avec AWS, son hébergeur, mais également avec des acteurs français.