Accueil > Industrie > Deux nouveaux groupes hospitaliers rejoignent la cohorte Lucc Deux nouveaux groupes hospitaliers rejoignent la cohorte Lucc Après les Hôpitaux La Rochelle Ré Aunis (HLRRA), c’est au tour des hôpitaux Saint-Joseph & Marie-Lannelongue de rejoindre le projet Lucc. Centrée sur les patients atteints du cancer du poumon, cette cohorte s’appuie sur un outil de collecte automatique des données de vie réelle, développé par Lifen. Les membres de Lucc nourrissent d’ores et déjà l’espoir d’accélérer la recherche clinique, au-delà du champ des cancers thoraciques. Par Romain Bonfillon. Publié le 22 mai 2024 à 17h10 - Mis à jour le 22 mai 2024 à 17h40 Ressources Dans le cadre du salon SantExpo, Lifen a signé ce 22 mai un nouveau partenariat avec les hôpitaux Saint-Joseph & Marie-Lannelongue, qui rejoignent le projet Lucc (Large and Unified Cancer Cohort). Il y a deux jours à peine, le 20 mai, Lifen avait annoncé la participation des Hôpitaux La Rochelle Ré Aunis (HLRRA) à cette cohorte de patients atteints du cancer du poumon. Lucc prévoit d’inclure 5 000 patients à horizon fin 2024 et d’en analyser le parcours de soins sur plus de 200 critères. Elle sera construite à partir d’un outil de collecte automatique des données de vie réelle, créé par Lifen. Lifen Data Lab transforme, grâce à l’intelligence artificielle, du texte (comptes rendus opératoires, de consultation, RCP, résultats d’examens,…) en donnée structurée. Lifen a développé cette solution avec l’Institut Gustave Roussy. Ce dernier collaborait déjà avec les hôpitaux Saint-Joseph & Marie-Lannelongue, dans la cadre du Centre International des Cancers Thoraciques (CICT). Comment Lifen et Gustave Roussy ont construit un outil de collecte automatique des données de vie réelle Les cas d’usages, présents et futurs Antoine Agathon, directeur Recherche, Innovation et Formation des Hôpitaux Paris Saint-Joseph & Marie-Lannelongue (à gauche sur la photo, au côté de Franck Le Ouay, CEO de Lifen) confie à mind Health que “ce nouveau partenariat avec Lifen a un intérêt à la fois dans le domaine du soin et dans celui de la recherche, où il permettra de tester de nouveaux cas d’usages, comme l’automatisation d’une partie des tâches traditionnellement allouées aux ARC (les attachés de recherche clinique, ndlr) ou l’analyse des compte-rendus médicaux, stimulant ainsi les médecins à mieux remplir leurs documents”. À terme, la cohorte Lucc, de même que le partenariat entre les Hôpitaux Paris Saint-Joseph & Marie-Lannelongue et Lifen, pourrait être étendu à d’autres indications thérapeutiques. “D’autres champs pourraient bénéficier de cette solution, comme la chirurgie des vaisseaux, qui, par un changement des pratiques, gagnerait en complétude de ses comptes rendus opératoires. Toutes les spécialités soumises à RCP (réunions de concertation pluridisciplinaires), dans le domaine des maladies inflammatoires et rhumatologiques par exemple, pourraient finalement être concernées”, précise Antoine Agathon, qui “espère que d’autres hôpitaux et cliniques avec une énorme file active rejoignent Lucc afin de pouvoir imaginer de nouvelles cohortes” et ainsi donner un coup d’accélérateur à la recherche clinique en France. Romain Bonfillon données de vie réelleEssais cliniquesHôpitalIntelligence ArtificiellePartenariatRecherche Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind