Iatrogénie : Financement du projet Prosit porté par le CHU de Bordeaux

Le projet Prosit, porté par le CHU de Bordeaux a été sélectionné dans le cadre du programme de recherche sur la performance du système de soins (Preps) du ministère de la Santé. D’une durée de trois ans, il bénéficiera d’un financement d’environ 630 000 euros. Il porte sur le développement, la validation et l’impact de l’identification automatique des co-presciptions médicamenteuses à risque d’interaction à partir du système d’information hospitalier. Autour du CHU de Bordeaux, la start-up Synapse Medicine, le centre Inserm Bordeaux Public Health, le CHU de Rennes et l’hôpital européen Georges Pompidou (AP-HP) participent au consortium.

“L’outil informatique développé dans ce projet a pour vocation d’identifier de façon automatique, dans l’ensemble du parcours de soin, les interactions médicamenteuses dangereuses. Cela implique de traiter l’ensemble des informations du dossier médical, depuis les comptes-rendus jusqu’aux résultats de biologie. Des méthodes strictes d’évaluation et de sécurisation ont été prévues, afin de garantir la protection et l’anonymisation des données, dans le respect du cadre réglementaire”, précisent les partenaires. La première phase portera sur le développement informatique et notamment des algorithmes, avnt une deuxième phase d’implémentation pratique, détaille Louis Letinier, responsable du projet au sein de Synapse et cofondateur de la start-up.

À noter : Spin-off du centre de recherche Inserm-Université de Bordeaux, Synapse Medicine collabore déjà avec le CHU de Bordeaux, notamment dans le cadre d’un programme de recherche en gériatrie.