• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Industrie > Jean-Louis Davet (Groupe Vyv) : “Le numérique figure parmi les enjeux prioritaires du regroupement”

Jean-Louis Davet (Groupe Vyv) : “Le numérique figure parmi les enjeux prioritaires du regroupement”

Né en septembre 2017 du rapprochement d’Harmonie Mutuelle, la MGEN et Istya, le groupe Vyv représente 10 millions d’adhérents et totalise 9 milliards de chiffre d’affaires. Son directeur général délégué, Jean-Louis Davet, détaille les enjeux autour du numérique pour la nouvelle structure et ébauche les premiers axes de la feuille de route en préparation.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 06 décembre 2017 à 11h08 - Mis à jour le 08 janvier 2021 à 17h44
  • Ressources

Dans le regroupement des entités Harmonie Mutuelle, MGEN et Istya, quelle est la place du numérique ?

Cette préoccupation figure parmi les enjeux prioritaires du regroupement. Ce qui guide notre philosophie est de créer du lien entre l’assurance, la prévention, les objets connectés, les applications, les établissements de soins et les filiales de biens médicaux, au bénéfice de nos adhérents, patients et entreprises adhérentes. Avec les évolutions technologiques, il devient possible de mettre en place un parcours de santé “sans couture” à forte valeur ajoutée. Bien évidemment, ce lien n’est possible que si les données circulent entre les assureurs, les offreurs de soins, les plateformes numériques, les applications et les objets connectés.

Comment se traduit cette stratégie ?

Ce partage d’information soulève de très nombreuses questions techniques (comme l’interopérabilité ou la sécurité), réglementaires, éthiques, et de répartition de la valeur produite par ce partage. Il s’étudie au niveau du groupe et de ses partenaires, mais aussi aux niveaux national et international. Le groupe, en tant qu’acteur global de santé, doit être en mesure de s’interfacer avec le reste de l’écosystème de santé pour que le parcours de l’adhérent ou du patient soit réellement “sans couture”. C’est donc dans un environnement évolutif et d’une grande complexité qu’il nous faut définir une stratégie réaliste de développement à moyen et
long terme.

Comment vont être structurées les activités ?

La richesse viendra de la taille mais aussi de la diversité. Au sein du groupe Vyv, nous allons disposer d’une vraie diversité d’activités, avec l’objectif de nous renforcer sans cesse sur l’activité de prévention. Nous sommes positionnés sur deux piliers. Le côté assurantiel est constitué autour d’un regroupement sous UMG (Union mutualiste de groupe, à solidarité financière entre membres, ndlr) et une UGM (Union de groupe mutualiste, sans solidarité financière, ndlr). Cette activité représente un chiffre d’affaires total de 7,5 Mds €. Le deuxième pilier est l’activité Vyv Care autour des activités de soins et services (l’activité sociale, sanitaire et médico-social affiche un chiffre d’affaires d’1,5 Md €). Nous disposons de 900 établissements de soins sur tout le territoire et une vingtaine de spécialités avec des filiales spécialisées dans les biens médicaux, les ambulances…

Quels sont les premiers travaux entamés ?

Dans un premier temps, nous raisonnons en termes de désilotage des activités. Nous voulons faciliter la circulation des données entre nos différentes entités, sans pour autant chercher à les centraliser au niveau du groupe. Nous menons également une réflexion sur l’interopérabilité des systèmes d’information et des travaux pour la sécurisation maximale des données en transfert ou au sein des SI. En parallèle, nous déployons des programmes de sensibilisation et des expérimentations pour être plus transparents et pédagogues vis-à-vis de nos adhérents, de nos patients et de nos clients-entreprises sur la collecte et l’exploitation des données. Notre crédo est que l’individu, adhérent ou patient, doit être capable de maîtriser la circulation et la gestion des informations qu’il consent à nous confier.

Le numérique fait l’objet de plusieurs directions dans l’organigramme, notamment deux autour de l’innovation. Quelles sont les ambitions de ces entités ?

Nous avons effectivement spécialisé des directions sur l’innovation et numérique. La direction Recherche et innovation étudie les innovations de rupture, les scénarios “rupturistes” ou tendanciels de moyen-long terme, travaille sur la médecine des 5P (prédictive, préventive, personnalisée, participative, et de précision, ndlr), sur les nouveaux modèles économiques. La direction des Services innovants pilote notamment le déploiement des nouvelles plateformes de prévention, d’assistance et de conventionnement. Mais bien évidemment, pour moderniser et optimiser le fonctionnement de leurs métiers, toutes les directions de l’UMG et de Vyv Care, ainsi que toutes les mutuelles composant le groupe, travaillent à l’utilisation du numérique mais aussi à toutes les possibilités issues des technologies jadis dites de rupture : blockchain, big data, intelligence artificielle…

Comment allez-vous déployer cette stratégie ?

Nous ne ferons pas tout, tout seul. Quand on parle de continuité de services, les interactions sont multiples avec les professionnels de santé, les hébergeurs, les industriels qui proposent des objets connectés, les fournisseurs de technologies… C’est tout un écosystème à mettre en mouvement. Nous sommes en train de revisiter les partenariats des différentes entités du groupe, pour définir un schéma cohérent. Nous travaillons avec de très gros opérateurs mais aussi avec des nouveaux entrants en phase de création de services ou de solutions technologiques. Nous nous inscrivons également dans une démarche d’innovation ouverte, et envisageons d’ouvrir certaines de nos plateformes à des entreprises externes.

Quel sera votre positionnement vers les start-up ?

Nous allons nous doter d’un fonds d’investissement dédié au numérique. Cet outil en phase de création devrait être finalisé en fin d’année. Nous pourrons être amenés à acquérir des start-up. Nous voulons une ouverture forte à l’international. Nous allons prochainement établir notre feuille de route avec nos axes stratégiques d’investissements.

Un autre sujet dans le numérique est la question des données. Comment travaillez-vous sur ces sujets ?

La direction Gouvernance des données et stratégie numérique, qui œuvre à la stratégie globale de plateformisation du groupe Vyv et à son interfaçage avec l’ensemble de l’écosystème, est au cœur de ces travaux. Elle définit, en coopération avec les mutuelles, une politique relative aux données et à d’autres déterminants de la transition numérique, qui permette au groupe de tirer pleinement parti de sa taille et de sa diversité d’activités. En application de ce cadre, le groupe exercera une forme de contrôle stratégique, tout comme il l’exerce sur d’autres dimensions jugées cruciales, pour satisfaire notre ambition. Une fonction de DPO Groupe (data privacy officer, ndlr) sera créée à cet effet. Tous ces travaux sont tirés par une conviction : si nous voulons développer des services à forte valeur ajoutée pour nos adhérents, ces services doivent être hyper-personnalisés.

Betterise chez Harmonie Mutuelle, Vivoptim et Vocal’iz chez MGEN, avec le regroupement, vous disposez également de différentes applications mobiles pour les adhérents. Prévoyez-vous une harmonisation ?

Nous avons un grand nombre d’applications. Les questions sont de savoir comment elles vont communiquer entre elles, quelle ouverture peut être faite vers de nouveaux publics… Nous parlons plus d’orchestration, d’imbrication et d’interfaçage de ces applications entre elles que d’harmonisation proprement dite. Leur utilisation est purement volontaire, motivée par la valeur ajoutée perçue par l’adhérent pour sa santé et son bien-être. Nous ne “récompensons” pas l’adhérent (ni par réduction de cotisation ni par de quelconques contreparties). Nous réalisons actuellement des études approfondies sur leur utilisation. Les retours de satisfaction sont élevés mais le marché n’a pas encore trouvé les modèles économiques. Je souhaite pourtant qu’on ne soit plus dans des services proposés en inclusion d’une offre d’assurance, ce qui est la pratique courante employée par les assureurs pour diffuser le service sans coût apparent.

 

JEAN-LOUIS DAVET

2017 : Directeur général délégué du groupe Vyv.
2015 : En parallèle de ses activités, vice-président et membre du Comex de l’ICMIF (International cooperative and mutual insurance federation).
2009 : Directeur générale du groupe MGEN.
1988 : Directeur de la filiale française de Festo.
1986 : Centralien et docteur en mathématiques, il débute sa carrière comme chercheur au CNRS et enseignant à l’Ecole Centrale de Paris.

 

 

 

Aurélie Dureuil
  • Mutuelle
  • start-up
  • Stratégie

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email