Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Le numérique gagne en visibilité au Conseil stratégique des industries de santé Le numérique gagne en visibilité au Conseil stratégique des industries de santé Petit à petit les enjeux autour du numérique se font leur place au sein du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS). Pour sa 8e édition, le CSIS placé sous l’égide du Premier ministre affiche une première mesure spécifique sur la transformation digitale tandis que le numérique est cité à plusieurs reprises. Détails sur les annonces. Par Aurélie Dureuil. Publié le 10 juillet 2018 à 14h01 - Mis à jour le 10 juillet 2018 à 14h01 Ressources Le 8e Conseil stratégique des industries de santé s’est tenu à Matignon le 10 juillet, avec comme résultat 15 mesures pour “renforcer l’attractivité de la France et placer notre pays dans la dynamique de croissance mondiale”, affirme Édouard Philippe, le Premier ministre. Si le numérique était déjà présent dans l’édition précédente du CSIS en avril 2016, il prend aujourd’hui une place plus importante. D’abord en faisant l’objet d’une mesure (n° 8) visant à “accompagner les entreprises et leurs salariés dans la transformation digitale”.Le rapport signale : “La révolution 4.0 des industries de santé ne sera possible que si les entreprises trouvent, en lien avec les partenaires de l’enseignement supérieur, les compétences et les talents permettant la gestion, l’analyse, l’interprétation, l’organisation, l’exploitation, la sécurisation des données de santé”. L’enjeu repose sur “l’identification des impacts des technologies digitales sur les métiers et le développement des formations associées”. Pour remplir cette mesure, le CSIS cite la signature et la mise en œuvre d’un “accord-cadre Engagement Développement Emploi Compétences (EDEC) pour les industries de santé, s’inscrivant dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences (PIC)”. Autre mesure concernant le numérique : la création du Health data hub (n° 9), “une infrastructure de données de santé exploitées grâce aux méthodes et aux outils les plus innovants, notamment l’intelligence artificielle”, a souligné Édouard Philippe. Annoncé début juin par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, il vise, entre autres, à faciliter l’usage des données de santé et renforcer les sources de données. Solutions multi-technologiques et dispositifs connectés parmi les atouts de la France Ces mesures interviennent alors que le numérique est cité parmi les atouts de la France dans le domaine de la santé. Sur la présentation de la filière, le CSIS rappelle que l’industrie de santé représente près de 90 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Et parmi les entreprises portant le dynamisme du secteur sont citées les start-up qui innovent dans les usages et les solutions numériques. Ainsi, “aux côtés des entreprises à forte dimension industrielle (plus de 400 sites de production), la filière de la santé numérique (e-santé, télémédecine et données de santé) représente un nouveau champ d’innovation comme de développement économique et social. Ses innovations vont à la fois venir s’associer aux traitements (solutions multi-technologiques, dispositif connecté) et développer de nouvelles façons de prendre en charge les patients, ou d’organiser l’offre de soins”. Des start-up du numérique pour la présentation du CSIS La présentation du CSIS a également été l’occasion pour Matignon d’accueillir 11 “jeunes entreprises innovantes, vitrines du savoir-faire français”. Et parmi elles, plusieurs font partie de l’écosystème du numérique. H4D a ainsi présenté sa cabine de téléconsultation, tandis que SimforHealth a fait la démonstration de sa plateforme de simulation numérique pour la formation. Dans le domaine du diabète, Voluntis et ses logiciels thérapeutiques faisait partie des entreprises, ainsi que Diabeloop et son pancréas artificiel. Aurélie Dureuil AdministrationDonnées de santéFormationInnovationMinistèreOrganisations professionnellesstart-upStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind