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Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Les fonds d’investissement de plus en plus dynamiques dans la e-santé

Les fonds d’investissement de plus en plus dynamiques dans la e-santé

Les fonds de capital développement se multiplient dans le domaine de la e-santé. Corporate ventures, fonds spécialisés en technologies, fonds de la santé qui se diversifient… tous veulent saisir les opportunités sur ce marché en plein avènement. Le point sur leurs exigences et leurs ambitions. Un tableau comparatif des fonds privés actifs dans la e-santé complète ce dossier.

Par . Publié le 01 octobre 2018 à 14h44 - Mis à jour le 01 octobre 2018 à 14h44
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Le marché de l’e-santé pèsera dans les prochaines années plusieurs centaines de milliards de dollars, prévoient les cabinets spécialisés : selon Stratistics MRC, il devrait connaître un taux de croissance moyen de 20,4 % et atteindre 220 milliards de dollars d’ici 2026, tandis que Grand View Research prévoyait en avril 2016 que le marché atteindrait 308 milliards de dollars dès 2022. Tous indiquent que les Etats-Unis puis les marchés asiatiques seront les principaux moteurs de ce marché, mais la France n’est pas en reste. Selon une étude de Xerfi Precepta, l’e-santé pesait en France en 2017 550 millions d’euros, hors système d’information. Le cabinet y détecte de “fortes opportunités” bien qu’il soit encore “expérimental, fragmenté et difficilement lisible”, indique-t-il dans son étude.

De nombreuses créations de fonds spécialisés e-santé

Les investisseurs ne s’y trompent pas et les fonds en capital risque axés intégralement ou en partie sur la e-santé fleurissent en France, qu’il s’agisse de corporate ventures, de fonds ultra spécialisés ou de fonds de capital risque issus de la technologie ou plus généralistes. L’assureur Malakoff Médéric a ainsi créé en 2017 MM Innov’, doté de 150 millions d’euros, pour investir dans des sociétés de l’e-santé, l’insurtech et les RH. Cap Decisif Management a levé en juillet 2018 50 millions d’euros auprès de Philips, Vivalto et L’Occitane notamment, pour des investissements dans des start-up de la santé digitale. Extens, fonds spécialisé dans l’e-santé depuis 2014, vient de boucler une deuxième levée de fonds afin de créer Extens Développement e-santé II, doté de 50 millions d’euros (contre 11,5 millions pour le premier). Enfin le fonds de private equity LBO France s’apprête à lancer digital health 2, doté de 150 millions d’euros, pour investir dans des start-up des marchés européen et américain.

“L’e-santé est un secteur plein d’avenir car la digitalisation du secteur s’est faite tardivement mais rapidement”, observe Mounia Chaoui, directrice du pôle santé de Turenne, majoritairement axé sur la biotech mais également de plus en plus sur la medtech et l’e-santé. Selon elle, l’”explosion du marché” est favorisée par la levée d’un certain nombre de verrous, comme les technologies permettant le cryptage de données et leur échange sans risque, ou le remboursement par la sécurité d’actes comme la télémédecine. Pour Philippe Peltier, directeur associé chez Kurma Partners, fonds essentiellement axé sur la biotech, la généralisation du DMP est aussi un signal de l’avènement du digital en santé. Le vieillissement de la population, la nécessité des GHT de se doter de systèmes d’informations convergents et la réussite de sociétés françaises comme Voluntis qui a fait son entrée en bourse en mai 2018, ont achevé de convaincre les fonds d’investir dans ce secteur.

Des modèles économiques encore trop fragiles

Les décisions d’investissement ne sont toutefois pas toujours simples. “La particularité de l’e-santé, et surtout en France, c’est qu’elle compte énormément d’entreprises, de petites tailles”, observe Cédric Berger d’Extens, qui s’est spécialisé dans l’investissement dans les éditeurs de logiciels santé, tels qu’Enovacom, Kayantis et Must Informatic. “Le nombre de dossiers que l’on reçoit est de plus en plus important et il s’agit de sociétés très jeunes” remarque Jérôme Snollaerts de CapDecisif Management.

Tous les fonds interrogés avancent les mêmes critères pour identifier les sociétés les plus prometteuses : outre un produit innovant, ils exigent une équipe constituée à la fois de fins connaisseurs de la santé et de spécialistes de la technologie ou du digital, ainsi qu’un modèle économique viable. Si, sur les premiers critères, “les dossiers sont beaucoup mieux construits et on voit de moins en moins de d’équipes soit issues de la technologie et voulant répliquer leur modèle en santé, soit issues du monde médical et souhaitant développer un logiciel”, indique Valéry Huot, head of venture chez LBO France, la question du modèle économique n’est pas toujours réglée. “Beaucoup de jeunes sociétés de l’e-santé cherchent encore leur modèle économique et recherchent chez les assureurs une possibilité de financement et de solvabilisation. Ce n’est pas le cas dans le domaine de l’insurtech par exemple, où les modèles sont plus solides”, observe Emmanuel Verdenet, directeur de MM Innov’ (Malakoff Médéric), qui a en un an investi dans deux start-up de l’e-santé, H4P et Nouveal. Résultat : “Sur l’amorçage, ce n’est pas la foire d’empoigne entre fonds d’investissement”, confie Jérôme Snollaerts de CapDecisif Management, qui réfléchit à des leviers pour faire progresser la réflexion sur les modèles économiques. La société prévoit notamment de créer un think tank e-santé, qui réunirait des compagnies d’assurances, des sociétés de l’industrie pharmaceutique et du dispositif médical, des opérateurs de soins, des acteurs du numériques, des médecins et des patients. “L’objectif est de faire progresser nos connaissances et celles des investisseurs industriels et institutionnels afin de réfléchir à l’avenir de la e-santé”, explique Jérôme Snollaerts.

Les investisseurs soulignent toutefois la maturité croissante du marché. “Nous réhaussons nos critères en visant des sociétés réalisant plus de trois millions de chiffre d’affaires (contre un million avant) et en investissant des tickets entre 2 et 10 millions d’euros”, indique Cédric Berger, Partner chez Extens. Le rachat d’Enovacom par Orange, l’entrée en bourse de Voluntis, et l’autorisation de mise sur le marché américain de la plateforme d’analyse d’électrocardiogramme de Cardiologs sont quelques uns des exemples qui rendent les investisseurs optimistes.
 

Des fonds aux horizons divers

Pour attirer les sociétés, les fonds mettent en avant leurs particularités. Les corporate venture, comme MM Innov’, avancent la possibilité de partenariats avec les métiers du groupe. Les fonds venus de la santé traditionnelle, comme Turenne Santé, ou très spécialisés e-santé, comme Extens, avancent leur fine connaissance des contraintes réglementaires de la santé et de l’écosystème. Plusieurs fonds de la biotech, comme Kurma Partners, Sofinnova, Andera et Seventure Partners, tentent eux de se diversifier vers la e-santé. Kurma Partners a préféré pour cela “s’associer à des acteurs de culture différentes”. Parmi ces partenaires, des fonds tournés vers la technologie, comme IDinvest, Isai ou encore Partech Ventures, qui s’intéressent eux aussi de plus en plus au domaine de la santé.

 


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