Accueil > Industrie > Accès au marché > Les professionnels de santé français se fient à l’IA Les professionnels de santé français se fient à l’IA Le Future Health Index 2019 de Royal Philips mené dans 15 pays montre l’ouverture des professionnels de santé français à l’usage de l’intelligence artificielle dans leur pratique. Par . Publié le 23 septembre 2019 à 12h00 - Mis à jour le 23 septembre 2019 à 12h00 Ressources L’enquête annuelle de Royal Philips sur les pratiques des professionnels de santé et des patients face aux nouvelles technologies s’est penchée pour son édition 2019 sur l’usage de l’intelligence artificielle. Menée dans 15 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Brésil, Chine, États-Unis, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Russie et Singapour) de mars à mai 2019, auprès de plus de 3 800 professionnels de santé et 15 000 individus, elle place la France dans le peloton de tête quant au niveau de confiance accordé à l’intelligence artificielle (IA) par ses professionnels. Ils sont ainsi 73 % à lui faire confiance pour le signalement d’anomalies (par exemple dans l’interprétation d’images médicales) contre une moyenne de 59 % dans les 15 pays interrogés. Ils sont également 68 et 63 % à lui faire confiance pour la recommandation de traitements et le diagnostic quand, à l’international, ils ne sont que 47 % pour ces deux usages. Enfin, la moyenne est plus élevée pour le suivi des patients – 64 % – mais la France la devance (66 %). Selon le directeur du hub AI Paris Philips, Nicolas Villain, “cette confiance des professionnels de santé français peut être expliquée par la présence en France de pôles d’excellence scientifique en IA, qu’il s’agisse des pôles liés aux grandes écoles d’ingénieurs, aux facultés… mais également des pôles de recherche privés”. La France est également le 5e pays, après la Chine mais devant l’Allemagne et les États-Unis, où les professionnels de santé sont les plus nombreux à avoir déjà utilisé une technologie d’IA : 54 % versus 46 % pour l’ensemble des pays étudiés. “Ce fort usage est certainement lié aux nombreux partenariats menés par les industriels avec les établissements de santé”, explique là encore Philips France par l’intermédiaire de David Corcos, son président. Un faible usage côté patients L’usage est en revanche moins répandu chez les patients : 21 % utilisent une technologie numérique ou une application mobile (intégrant ou non de l’IA) dans le cadre d’activités physiques, 20 % pour surveiller leur poids, 15 % dans le cadre d’un suivi de traitement médical et 13 % pour suivre leur tension artérielle. Un faible usage que Philips lie directement au taux de recommandation de ces technologies par les professionnels de santé : seuls 2/5e en ont déjà conseillé une à un patient. En outre, 36 % des utilisateurs disent ne jamais partager leurs données de santé avec leurs praticiens, 27 % à chaque consultation, 26 % en cas d’inquiétude et 11 % de manière régulière, en particulier en cas de pathologie chronique. Application mobileEtudeIntelligence Artificielleobjets connectésPublic/Privé Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind