L’Inserm et l’Institut Pasteur plancheront “plus étroitement” sur l’application StopCovid

Alors que Cédric O semblait vouloir passer la main au ministère de la Santé en matière de communication sur StopCovid, c’est lui qui a mené le point d’étape sur l’application organisé ce 23 juin. À cette occasion, le secrétaire d’État chargé du Numérique a annoncé que l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut Pasteur allaient être “associés plus étroitement pour améliorer l’outil et aider à mieux comprendre la dynamique de l’épidémie”. Une “mission de conseil” leur est donc assignée “sur les prochaines étapes”. Par ailleurs, pour améliorer la réponse sanitaire globale, la formulation du mail envoyé par le logiciel SI-DEP (système d’information de dépistage), qui donne le résultat du test de diagnostic, sera revue : selon cette formulation, “la réactivité des individus diffère : ils se déclarent plus ou moins (dans l’application, ndlr). C’est ce genre de choses sur lesquelles nous devons travailler”. Maurice-Pierre Planel, directeur général adjoint de la Santé, a également indiqué “étudier la possibilité de permettre au médecin généraliste quand il diagnostique un cas positif de fournir au malade un code qui permettra à ce dernier de se déclarer beaucoup plus rapidement et simplement”.

À noter : Entre autres perspectives, Bruno Sportisse, président-directeur général de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), a confirmé la finalisation du développement d’un objet connecté par Withings. “Courant juillet, l’objectif est d’avoir un premier prototype du protocole de transmission sur lequel repose StopCovid qui puisse être opérationnel” sur “d’autres terminaux qui ne sont pas des smartphones”. Au mois de mai, lors de son audition par l’Assemblée nationale, Cédric O avait évoqué une montre qui “vaudrait entre 40 et 50 euros”.