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Accueil > Industrie > Marie-Pascale Chague (Vivalto Santé) : “L’intelligence artificielle fait actuellement partie des sujets en réflexion”

Marie-Pascale Chague (Vivalto Santé) : “L’intelligence artificielle fait actuellement partie des sujets en réflexion”

Vivalto Santé, réseau privé regroupant une trentaine d'établissements, a mis en place une direction de l'innovation en 2014. Marie-Pascale Chague, qui en a pris la tête, revient pour mind Health sur les missions de son équipe, ses réalisations et projets. 

Par La rédaction. Publié le 14 octobre 2019 à 12h02 - Mis à jour le 28 avril 2022 à 10h21
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Vivalto a créé la direction de l’innovation en 2014. Quel est son positionnement ?  

Alors que dans d’autres groupes de santé, l’innovation a été portée dans un premier temps par la direction des systèmes d’information ou de la communication, l’idée de créer très tôt une direction dédiée chez Vivalto Santé a émané de notre P-DG Daniel Caille qui avait pressenti la vague de transformation profonde de notre métier, entre autres vers la e-santé, que nous vivons actuellement. Ainsi, chez Vivalto Santé, l’innovation a été placée comme un des moyens d’accompagner la stratégie du groupe et son développement.

Quelles sont ses missions ? 

Son rôle est d’assurer la veille sur l’innovation en santé, l’information, l’acculturation et la transformation en interne avec la mise en oeuvre de proofs of concept (POC) avec des start-up. Un comité innovation animé par la direction innovation a été mis en place. Il est constitué du comex et des principales directions fonctionnelles du groupe. À partir d’une synthèse de la veille, il définit les axes de travail prioritaires en fonction de la stratégie du groupe, suit les résultats des POC et valide les déploiements sur le groupe. 

Comment s’organise la direction de l’innovation ? 

Nous sommes actuellement deux personnes à temps plein avec, pour compléter, du temps de différents experts métiers (IDE, Médecins) et nous nous appuyons en transversal sur les différentes directions fonctionnelles pour faire avancer nos projets innovants. Ainsi, nous collaborons entre autres avec la direction marketing, la direction qualité, la responsable juridique, la DSI et nous faisons appel à des prestataires si besoin de ressources spécifiques. Les professionnels de santé avec qui nous faisons les POC sont ensuite nos relais vers les autres établissements. 

Sur quels sujets travaillez-vous ?

L’intelligence artificielle fait actuellement partie des sujets en réflexion et nous sommes en train de coordonner notre stratégie là-dessus. 

Nous travaillons également sur la digitalisation du travail au sein des établissements. La solution Medgo (interface digitale permettant aux cadres de santé de contacter les soignants disponibles, ndlr) par exemple est en plein run : elle est en déploiement systématique dès qu’un établissement la demande. Nous avons signé un partenariat groupe spécifique avec Medgo. 

Le suivi du matériel médical constitue un autre sujet. Notre partenaire est Apitrak, dont la solution est dédiée au tracking de matériel. Nous testons la fiabilité de leur système depuis deux ans. 

Et plus récemment, nous nous intéressons à la réalité virtuelle. Nous avons signé depuis peu un partenariat avec l’entreprise Hypno VR. La collaboration comprend trois volets : business, co-construction et recherche. 

Quel est le budget consacré à l’innovation ?

Nous ne communiquons pas sur le sujet mais simplement on peut dire que c’est une part qui ne cesse de grandir dans le budget Vivalto Santé. 

Comment vous impliquez-vous dans le monde des start-up ? 

Vivalto Santé est amené à soutenir des start-up. Ce que nous proposons à ces sociétés est variable. Cela peut être tout d’abord les conseiller sur les usages qu’ils présentent, puis les accompagner dans la réalisation de POC jusqu’à initier des partenariats avec elles et même aller vers des investissements au capital pour les soutenir. Nous avons ainsi collaboré il y a quatre ans en partenariat avec Doctolib, par exemple.

Les stratégies d’investissement dépendent d’une évaluation de l’avenir de la start-up et de son intérêt pour le groupe. Et nous ne réalisons jamais l’investissement seuls : nous faisons en sorte que l’entreprise ne soit pas fermée dans son périmètre de marché. Notre intérêt est que la start-up dont nous avons testé les usages se pérennise et se développe. 

Quelle durée pour un POC chez Vivalto Santé ? 

Quand nous mettons en place un POC, il n’y a pas de règles sur combien de temps le test va durer et cela dépend aussi de la maturité de l’innovation. Avec Doctolib par exemple, leur produit était fini et il fallait seulement l’ajuster : entre la signature du partenariat et son déploiement, nous avons mis un an et demi. Ce qui est certain est qu’un POC dure plus de cinq mois quelle que soit la maturité de l’innovation. C’est une durée incompressible pour réussir une transformation des usages durables.

Quels sont les critères pour déployer un POC ? 

Faire un POC ne signifie pas qu’il sera mis en place dans l’ensemble des établissements. Il faut que le retour d’usage soit positif pour les professionnels de santé et que ce soit utile de déployer la solution à grande échelle tout en tenant compte des contraintes techniques. 

Or, la mesure du retour sur investissement est difficile pour certains usages. Avant de conclure un partenariat, nous passons ainsi beaucoup de temps à bien cadrer les attentes de win-win entre Vivalto Santé et la start-up. Nous détaillons alors les attentes du groupe vis-à-vis des usages et, d’autre part, la start-up ajuste sa stratégie d’accès au marché. Un autre élément à prendre en compte est la maturité de nos établissements. Il ne faut pas qu’un POC soit testé dans un établissement qui n’est pas prêt. C’est le rôle du comité innovation de valider le lieu du POC en fonction de critères multiples.

Enfin, il est nécessaire parfois de chercher un partenaire industriel, un laboratoire pharmaceutique par exemple pour accompagner le POC. Le partenariat est alors uniquement entre Vivalto Santé et l’industriel. 

Quels sont les principaux POC et solutions numériques déployés chez Vivalto ? 

Nous testons un premier POC sur l’IA, dans l’un de nos établissements. Il s’agit d’une solution développée par Sancare et qui permet d’automatiser les actes de tarification à travers une codification médicale : les dossiers sont pré-codés en facturation avec un contrôle humain en fin de processus.

Avec la société Domicalis, nous avons mis en place depuis deux ans un POC sur la prise en charge des patients traités par chimiothérapie orale (éducation thérapeutique et télésuivi), en coordination avec les professionnels de santé de ville. Le succès de cette nouvelle prise en charge nous a permis d’inscrire cette démarche avec un autre établissement Vivalto Santé dans le cadre d’un projet national avec l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 (dispositif des expérimentations pour l’innovation en santé, ndlr). 

Une autre solution de Domicalis, également en POC il y a deux ans et maintenant en déploiement dans le groupe, est Ambulis qui digitalise le parcours pré et post-opératoire avec une application selon les protocoles définis par nos médecins. Cela place le patient en acteur de sa prise en charge et accompagne les nouvelles pratiques de récupération rapide après chirurgie (RAC) de nos praticiens. Cette solution est englobée maintenant dans notre application regroupant tous nos services pour le patient qui se dénomme « VOUS ». 

Marie-Pascale Chague
2014 : Directrice de l’innovation chez Vivalto Santé 
2006 – 2013 : Directrice d’établissement au Centre médico-chirurgical de l’Europe 
2001 – 2005 : Audit interne et conseil à Holding Europe Santé Gestion 
1995 – 2001 : Attachée de direction au Centre médico-chirurgical de l’Europe 
1992 – 1995 : Adjointe au directeur administratif et financier, à la banque privée Quilvest
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