Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > “Project Nightingale” : le département de la Santé américain se penche sur l’accord Google-Ascension “Project Nightingale” : le département de la Santé américain se penche sur l’accord Google-Ascension Par . Publié le 13 novembre 2019 à 17h48 - Mis à jour le 13 novembre 2019 à 17h48 Ressources Le feuilleton Google-Ascension se poursuit. Deux jours après que le Wall Street Journal ait dévoilé les dessous de la collaboration entre le réseau hospitalier américain Ascension et le géant informatique, le journal révèle de nouveaux éléments sur “Project Nightingale” ce 13 novembre 2019. Le WSJ rapporte ainsi les dires de Roger Severino, directeur de l’Office pour les Droit Civils au Département de la Santé américain. L’Office “souhaite en apprendre plus sur cette collection massive de dossiers médicaux [données d’Ascension partagées avec Google, ndlr] pour s’assurer les protections HIPAA ont été complètement implémentées”. HIPAA renvoie à la loi Health Insurance Portability and Accountability Act de 1996 qui autorise les hôpitaux à partager leurs données avec leurs partenaires industriels tant que cela contribue au fonctionnement des soins. Et alors qu’Ascension a assuré que le partenariat est conforme à la loi HIPAA, un lanceur d’alerte anonyme interviewé par le Guardian conteste cela dans une vidéo contenant des centaines d’images de documents confidentiels en rapport avec le partenariat. À l’aide d’annotations marquées sur les documents divulgués, il suggère que Google pourrait à l’avenir “vendre ou partager les données avec des entités tierces, ou créer des profils de patients qui serviront de cibles publicitaires pour des produits de santé”, conclut le Guardian. À noter : Résumant les déclarations faites dans cette vidéo, le Guardian écrit que le transfert de données personnelles de patients sera complété en mars 2020 et concernera “50 millions de patients ou plus répartis sur 21 États”, 10 millions de dossiers ayant déjà été partagés avec Google à ce jour. Le lanceur d’alerte est présenté comme un des 300 employés (dont près de la moitié provient de chacune des deux partenaires) travaillant sur Project Nightingale. base de donnéesDonnées de santéDonnées privéesGAFAMHôpitalIntelligence ArtificielleParcours de soinsPartenariat Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Gafam : grâce à son accord avec le réseau hospitalier Ascension, Google amasse les données de dizaines de millions d’Américains