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Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Rémy Choquet (Orange Healthcare) : “Nous voulons aider les hôpitaux à mieux exploiter leurs données”

Rémy Choquet (Orange Healthcare) : “Nous voulons aider les hôpitaux à mieux exploiter leurs données”

Rencontré à l'université d'été de la e-santé à Castres, Rémy Choquet, directeur de l'innovation à Orange Healthcare, explique, pour mind Health, son rôle au sein de la filiale d'Orange. Il partage également les sujets sur lesquels il souhaite démarrer de nouvelles expérimentations, notamment autour des données des hôpitaux.

Par . Publié le 05 juillet 2018 à 12h00 - Mis à jour le 05 juillet 2018 à 12h00
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Quel est le périmètre du département innovation d’Orange Healthcare ?

Il a été créé au même moment que la business unit en 2016 pour suivre l’évolution des besoins du secteur de la santé et accélérer le développement de produits et services. Mon équipe est composée de cinq directeurs de programmes d’innovation e-santé spécialistes de divers champs médicaux, technologiques ou de l’open innovation. La durée des projets que nous menons varie de 6 à 18 mois. Pour les tests sur des personnes en vie réelle, les pilotes durent au moins un an. L’objectif est d’aboutir à un usage et un modèle économique à une échéance de 12 à 36 mois.

Sur quels sujets travaillez-vous ?

Ils concernent des sujets variés qui vont du bracelet connecté à la téléexpertise. Le projet sur la polyarthrite rhumatoïde qui a pris fin en 2017 a démontré, dans le cadre d’une étude clinique, l’efficacité de montres connectées pour détecter les crises de cette pathologie, avec un taux de détection de 96 %. Nous souhaitons continuer l’expérimentation afin notamment de voir si le système peut être plus précis sur le moment de la crise et arriver à une logique plus prédictive, pour détecter les signes annonciateurs. Il serait intéressant de pouvoir également déterminer le niveau de la crise et s’en servir comme un outil de télésurveillance passive pour certains patients à risque. De plus, on peut imaginer utiliser ce dispositifs pour des essais cliniques, afin d’évaluer l’efficacité d’un médicament. Dans un autre domaine, nous cherchons comment mieux exploiter les données cliniques issues des hôpitaux, comme les compte-rendus médicaux textuels. Avec Enovacom, que nous venons de racheter, nous avons un partenariat privilégié avec le CHU de Rennes. Nous souhaitons les aider à développer des outils et des usages autour de l’exploitation des données, afin par exemple de prédire des taux de rémission à 30 jours sur certaines pathologies, trouver des patients éligibles à de la recherche clinique et étudier le parcours de soin. Nous travaillons aussi avec Sanofi sur l’errance diagnostique dans les maladies rares : l’idée est de mieux utiliser les données générées dans le soin pour détecter les signes atypiques. Cela va avec le développement de la téléexpertise, sur lequel nous travaillons aussi. Nous nous positionnons sur l’optimisation des parcours de soin grâce à la data analytics et des outils comme la géolocalisation des patients et du matériel. Sur ce sujet, nous travaillons avec Ascom. Nous accompagnons aussi la mise en place du plan France génomique pour proposer des plateformes d’hébergement adaptées à ces données. Enfin, nous allons démarrer des expérimentations autour du télésuivi dans le cancer et de la maladie mentale.

Quel est le modèle économique envisagé pour ces projets ?

Nous sommes dans une logique d’expérimentation d’usage, nous regardons donc le modèle économique dans un deuxième temps. Cependant, c’est une vraie question, notamment pour les objets connectés en santé, où le modèle économique n’a pas été trouvé. Sur la polyarthrite rhumatoïde, on pourrait imaginer que le programme Etapes sur la télésurveillance intègre les maladies rhumatismales comme une nouvelle pathologie. De plus, si on prouve l’efficience opérationnelle du dispositif et le service médical rendu, il y a une latitude de financement du côté de l’hôpital et même de l’Assurance maladie. Sur la télé-expertise, nous participons à des projets régionaux et la tarification est prévue par la nouvelle nomenclature. Sur la géolocalisation, nous nous rapprochons de centrales d’achat hospitalières comme le Resah pour adresser ces nouveaux besoins.

  • Innovation
  • objets connectés
  • Télémédecine

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