• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Financement et politiques publiques > Organisation métier > Sandrine Coulange (AXA Next) : “80 % des efforts d’AXA Next concernent la santé”

Sandrine Coulange (AXA Next) : “80 % des efforts d’AXA Next concernent la santé”

Créé le 1er janvier 2019, AXA Next intervient autour de quatre domaines principaux : la santé, l’économie des plateformes, la continuité des activités pour les PME et la mobilité. Sandrine Coulange, directrice des programmes santé de cette nouvelle entité, détaille pour mind Health ses principaux axes de travail.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 16 septembre 2019 à 10h39 - Mis à jour le 16 septembre 2019 à 10h39
  • Ressources

AXA Next a été créé le 1er janvier 2019. Pouvez-vous présenter les ambitions de cette entité ?

AXA Next est une entité du groupe dédiée au développement de nouveaux business models, au delà des modèles assurantiels. Une équipe centrale au sein d’AXA Next, composée d’une cinquantaine de personnes, regroupe des personnes dédiées à des projets de partenariats ou d’investissement stratégiques ainsi que des fonctions supports. L’écosystème d’innovation d’AXA Next regroupe également Kamet, notre incubateur/accélérateur de start-up, AXA Venture Partners, un fonds d’investissement prenant des participations dans des acteurs tech principalement liés à l’assurance, la finance et la santé, et nos labs (à Paris, Londres, San Francisco et Shanghai) menant une veille active pour détecter les dernières innovations. 80 % des efforts d’AXA Next concernent la santé, qui est une priorité stratégique pour AXA. 

Quels sont les axes de travail dans le domaine de la santé ?

L’objectif est de trouver des modèles de services de santé allant au-delà de l’assurance et qui représentent un relais de croissance pour AXA. Toutes les entités du groupe dans le monde comptent des équipes innovations qui réfléchissent à comment innover pour servir leurs clients au quotidien. Les équipes projet d’AXA Next, sont focalisées sur deux zones géographiques : les États-Unis et l’Europe.

Quels sont vos objectifs aux États-Unis ?

 Début 2018, nous y avons acquis Maestro Health, une start-up basée à Chicago (AXA a déboursé 155 M$ pour cette société spécialisée dans la gestion numérique des couvertures santé, ndlr). Nous voulons continuer les efforts et de développer de nouveaux services autour du “population health management” afin de délivrer de meilleurs services au meilleur coût. Il s’agit de mettre en place de bons systèmes d’analyse pour identifier dans une population donnée les personnes à risques et celles dont les risques augmentent afin de leur proposer des services adapté pour améliorer leur santé. Les maladies chroniques sont courantes aux États-Unis : 60 % des Américains ont une maladie chronique et 40 % en ont au moins deux. Le cancer, les maladies pulmonaires chroniques, les accidents vasculaires cérébraux sont quelques exemples des principales causes de décès et d’invalidité aux États-Unis. Le coût des maladies chroniques est estimé à 3.3 Md $.

Nous développons des services de santé pour soutenir les personnes dont la situation médicale est complexe et qui souffrent de maladies chroniques multiples, tout en intégrant leurs contraintes sociales. Ceci s’inscrit dans la stratégie de Maestro Health car ces patients représentent une part importante des employés auto-assurés dans certaines régions géographiques. Pour apporter de la valeur à nos clients, nous travaillerons en étroite collaboration avec divers partenaires, tels que les médecins de soins primaires, les spécialistes, les partenaires technologiques, etc.

En Europe, vos objectifs diffèrent. Pourquoi ?

 Quand on regarde la Chine ou les États-Unis, on parle tout de suite de grandes géographies avec des populations importantes. En Europe, la difficulté réside dans la multiplicité de systèmes de santé et de réglementations, pays par pays. Les acteurs de la santé digitale qui commencent à avoir un peu de succès dans un pays sont confrontés aux challenges sur la manière d’aller sur un autre marché. La partie technologique n’est pas forcément la plus compliquée à répliquer. Pour se développer dans un nouveau pays, cela fait sens d’avoir une approche “green field”, dans d’autres il faut passer par des réflexions d’investissements ou de partenariats… Il faut donc avoir une approche assez agile. Notre écosystème AXA Next nous permet d’envisager ces différentes approches “build/buy/partner”. 

Pour ces marchés, vous misez sur le déploiement de la téléconsultation.

Depuis plusieurs années nous croyons que ce domaine est stratégique, car c’est une bonne illustration de la stratégie “payer to partner” d’AXA. En d’autres termes, être un partenaire de nos clients plus qu’un simple payeur… Au cours des dernières années, nous avons eu de nombreuses réflexions sur la télémédecine et avons testé plusieurs modèles. Par exemple en France, nous avons lancé en 2015 un service de téléconsultation basé sur un modèle de plateforme avec des médecins internalisés et via notre start-up Qare testé un modèle un peu différent avec des médecins externes.

Quels sont vos axes de travail ?

Il est essentiel d’utiliser au maximum la technologie et tous les nouveaux moyens pour rendre la médecine plus accessible. Nous intensifions nos efforts pour qu’AXA soit un acteur fort dans la télémédecine au niveau européen. Nous sommes en train de regarder par quels moyens. Il y a des modèles très inspirants en Asie et aux États-Unis où l’intelligence artificielle permet de mieux orienter les patients. Par ailleurs, pour des raisons réglementaires de nombreux acteurs digitaux se sont développés de manière très silotée. Notre objectif est de proposer un maximum de services en une seule solution pour simplifier le parcours des patients. Par exemple, aujourd’hui, un patient ne sait pas forcément dans quel cas utiliser une téléconsultation. Il faut savoir dire à un patient, pour tel cas, on vous conseille de consulter physiquement un professionnel de santé mais ce n’est pas urgent, pour un autre cas d’aller aux urgences, ou encore de parler à un médecin mais ça peut se faire à distance… 

Pour ces différents développements, allez-vous privilégier les partenariats, les acquisitions… ?

Concrètement, nous sommes en train de réfléchir sur la façon de mettre en oeuvre cette stratégie en utilisant nos actifs existants. Puis, avec nos différents véhicules, nous allons voir l’approche que nous voulons avoir. Dans certaines régions, il vaut mieux construire de 0, dans une autre, il vaut mieux acheter ou il vaut mieux nouer des partenariats.

Quelles sont les cibles de ces investissements ?

Nous sommes en veille sur tout le marché. Il faut comprendre les dynamiques. La clé du succès est l’agilité pour trouver le bon business model en fonction du système de santé et des besoins des patients.

Quelle enveloppe est consacrée à ces projets ?

Depuis qu’AXA a créé Next, elle dispose d’un budget d’investissement de 200 M€ par an qui se répartit entre les acquisitions, les investissements technologiques et les partenariats. Les différents véhicules peuvent se partager ces budgets. Une analyse est menée projet par projet. La création d’AXA Next permet de coordonner ces différentes approches, d’avoir une gouvernance commune et d’allouer le budget en conséquence. Cela traduit un vrai mouvement d’AXA vers l’innovation. 

Sandrine Coulange
2017 : Directrice des programmes de santé de l’équipe innovation d’AXA, devenue au 1er janvier 2019 AXA Next
2014 : Responsable du développement international santé d’AXA Assistance
2012 : Responsable de projet d’excellence opérationnelle d’AXA Assistance
2008 : Consultante Senior chez Exton Consulting
Aurélie Dureuil
  • Assurance
  • Stratégie
  • téléconsultation
  • Télémédecine

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

AXA Venture Partners va investir 150 millions de dollars supplémentaires en early stage

Cécile Wendling (Axa) : “La confiance devient un enjeu pour les assureurs”

Téléconsultation : Qare lève 20 M€

La téléconsultation, devenue un standard chez les assureurs, débute difficilement

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email