Accueil > Industrie > Stratégie > Kap Code rejoint l’institut Prairie pour mener des travaux sur l’IA en santé Kap Code rejoint l’institut Prairie pour mener des travaux sur l’IA en santé La start-up Kap Code devient membre associé de l'institut pluridisciplinaire Prairie, pour mener des travaux d'envergure en santé publique aux côtés de chercheurs et d'industriels. Par Clarisse Treilles. Publié le 01 juin 2023 à 15h22 - Mis à jour le 01 juin 2023 à 15h22 Ressources Kap Code a annoncé le 1er juin qu’il rejoignait l’écosystème de l’institut Prairie (Paris AI Research Institute), l’un des quatre instituts interdisciplinaires dédiés à l’intelligence artificielle, fondé en 2018. Alors que la santé fait partie des grands champs de recherche couverts par l’institut, la start-up spécialisée dans l’analyse des données de santé issues des réseaux sociaux intègre un écosystème pluridisciplinaire composé, entre autres, d’instituts de recherche, dont le CNRS, l’Inria et l’Institut Pasteur, et d’acteurs industriels, parmi lesquels Deepmind, Meta, Google ou encore Nokia Bell Labs. Valorisation académique Pour Adel Mebarki, cofondateur et directeur général de Kap Code, la nature académique de l’institut vient soutenir la démarche entreprise par Kap Code depuis plusieurs années : “Notre approche vise à montrer que nous pouvons exploiter scientifiquement l’expérience et la voix des patients”, explique-t-il à mind Health. La start-up travaille notamment avec Bordeaux population Health (un centre de recherche placé sous la double tutelle de l’Inserm et de l’Université de Bordeaux spécialisée sur les questions de santé des populations, NDLR), l’Inserm ou encore l’institut Imagine autour de divers enjeux de santé publique. Adel Mebarki ajoute que ces travaux autour des données des patients servent un intérêt public, puisque “dans notre vision, l’objectif est que ces données soient utilisées dans l’évaluation des médicaments” souligne-t-il. Parmi les premiers projets de recherche portés par Prairie auxquels Kap Code sera associé, figure la thèse de la data scientist Emma Le Priol, réalisée avec le Pr Anita Burgun, médecin spécialisée en santé publique, professeur d’informatique biomédicale et titulaire d’une chaire au sein de l’institut Prairie. Cette collaboration sera axée sur “l’utilisation des données de santé issues des réseaux sociaux dans les cas de maladies rares” précise le communiqué de presse. Des industriels dans la boucle Pour Adel Mebarki, l’enjeu est aussi d’accéder à des acteurs de l’industrie, à commencer par Meta : “Si je prends l’exemple des maladies rares, pour retrouver des patients qui correspondent à des diagnostics, nous devons reconstruire l’historique de la maladie et reprendre des données qui sont disponibles à l’hôpital. Pour nous, la problématique c’est de pouvoir accéder aux groupes privés d’hospitalisation.” Le directeur général de Kap Code prend pour exemple le travail effectué avec l’association KCNB1 sur une mutation génétique très spécifique des épilepsies rares qui concernent les enfants en bas âge. L’équipe de la start-up accède au groupe privé géré par l’association. “Si nous voulons mener ces recherches demain à grande échelle, nous aurons besoin de Meta” commente Adel Mebarki. Clarisse Treilles Intelligence ArtificielleRecherchestart-up Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind