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Accueil > Industrie > Stratégie > La France, 4e meilleur écosystème e-santé d’Europe (Institut Sapiens, Qare)

La France, 4e meilleur écosystème e-santé d’Europe (Institut Sapiens, Qare)

L'Institut Sapiens et la société de téléconsultation Qare ont présenté ce mardi 8 février 2022 une analyse comparative des pays européens disposant du meilleur écosystème en e-santé. La France y figure quatrième, derrière le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Suisse. mind Health a assisté à la restitution de ce rapport et en synthétise les résultats.

Par Camille Boivigny. Publié le 08 février 2022 à 17h57 - Mis à jour le 15 février 2022 à 16h24
  • Ressources

L’Institut Sapiens, qui se définit comme un “laboratoire d’idées indépendant dont l’objectif est d’éclairer le débat économique et social”, et la société française de téléconsultation Qare, ont dévoilé le 8 février 2022 les résultats d’un rapport sur les écosystèmes HealthTech des pays européens. Les deux collaborateurs ont analysé comparativement les systèmes de santé et e-santé de ces derniers -Royaume-Uni et Suisse compris- et construit un indice permettant d’estimer les gains associés à la création de “géants” européens de la HealthTech. Olivier Babeau, président et fondateur de l’Institut Sapiens, Olivier Thierry et Alexandre Maisonneuve, les deux co-fondateurs de Qare ont énoncé des propositions visant à faire évoluer la réglementation en vigueur pour tendre vers une Europe de la e-santé.

Cartographie des HealthTech européennes

Dans un marché mondial de la santé qu’Olivier Babeau estime à 10 000 Mds $, l’émergence de 4 ou 5 géants européens capables de proposer des bénéfices aux patients comme aux professionnels de santé permettrait de générer “plus de 144 Mds € de richesses d’ici 5 ans en termes de PIB”. D’après le rapport, le Royaume-Uni est le pays le plus en avance du point de vue de l’innovation en santé. “La France se classe plutôt 4e. Nous avons réalisé une cartographie pour évaluer l’intensité et l’importance des 450 entreprises identifiées comme susceptibles de devenir des géants européens”, explique-t-il. L’Allemagne, la Suisse et la Suède sont également en tête. Plus précisément, Le Royaume-Uni compte 70 HealthTech sur son sol, “soit 16 % de l’écosystème européen”. L’Allemagne est deuxième grâce à ses 53 entreprises, suivie de l’Espagne (43), de la Lituanie (39) et de la Suisse (33). La France, avec ses quelque 21 HealthTech ne représente que 4,7 % du poids total de l’écosystème européen.

Institut Sapiens

Un indice inédit

Pour évaluer les pays disposant du meilleur écosystème en e-santé, leur “fertilité”, les deux collaborateurs ont construit un indice qu’ils revendiquent inédit. Ce dernier agrège de nombreuses variables permettant de définir et de détecter la position de chaque pays dans les différents domaines liés à la e-santé. Les variables retenues sont les suivantes :

  • Nombre de HealthTech
  • Poids dans l’écosystème européen des HealthTech
  • Nombre de domaines dans lesquels les HealthTech opèrent
  • Dépenses de santé (en % du PIB)
  • Dépenses en R&D (en % du PIB)
  • Dépenses de santé par habitants (en euros)
  • Part des particuliers utilisant les nouvelles technologies pour rechercher des informations relatives à leur santé
  • Nombre de médecins pour 100 000 habitants
  • Besoins auto-déclarés d’examen ou de traitement médical non satisfaits (en % de la population)
  • Montants des investissements en capital-risque dans les HealthTech (en millions d’euros depuis 2010)
  • Montants du capital investissement dans les HealthTech (en millions d’euros, depuis 2010)
  • Nombre de licornes en devenir (en 2021)

Les 3 leviers à actionner

Pour Olivier Babeau, il y a trois batailles à livrer : “La première est une politique commune de données : plus on a un pool de données important, plus on peut aller y puiser et plus la recherche peut progresser. La question de l’articulation entre public et privé demeure problématique avec cette vision française qui crée souvent des silos très dommageables”, a-t-il commenté. Il a notamment cité l’exemple du modèle des coopératives estoniennes des données ouvertes pour favoriser le partage des données de santé, dans le respect de la vie privée et l’interopérabilité de différents systèmes de données. Pour le deuxième levier, il a appelé à définir une politique commune de l’innovation : “Il faut essayer d’activer à la fois les leviers de financement public qui aident au déclenchement des leviers privés. Il y a énormément de liquidités, qui seront affectées vers des entreprises pour lesquelles les marchés s’ouvrent”. Quant au troisième volet, il s’agit d’une politique commune de la santé. “Il ne faut pas paradoxalement être trop ambitieux. Créer de nouveaux organismes supra-nationaux, cela peut être formidable si on y arrive, mais cela pose des objectifs trop lointains. Il faut être beaucoup plus modeste et procéder par une politique des petits pas. Faire dialoguer les pays entre eux pour aller vers plus d’intégration, c’est sûr, mais aussi définir un panier de soins commun aux pays, comprenant évidemment la téléconsultation”, a-t-il souligné.

En conclusion, les auteurs du rapport estiment que la Présidence française de l’Union Européenne est “une opportunité qui ne doit pas être manquée pour faire émerger des champions européens de la santé pour résister aux Big Tech étrangères que sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ou des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi).”

Camille Boivigny
  • Europe
  • HealthTech
  • Innovation

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