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Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Thierry Chapusot (Pharmagest Interactive) : “Nous intégrerons un accès à la place de marché d’Embleema à notre futur portail patient”

Thierry Chapusot (Pharmagest Interactive) : “Nous intégrerons un accès à la place de marché d’Embleema à notre futur portail patient”

Le groupe spécialisé dans les solution informatiques pour les pharmacies d’officine mais aussi les Ehpad et structures d’hospitalisation à domicile a investi dans la start-up Embleema qui développe une blockchain autour des données de santé. Thierry Chapusot, président du conseil d’administration de Pharmagest Interactive, également président du directoire du groupe Welcoop et de Marque Verte Santé, détaille à mind Healh cette opération et plus généralement la stratégie autour de la e-santé.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 09 janvier 2019 à 18h59 - Mis à jour le 22 février 2021 à 14h31
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Vous avez annoncé le 7 janvier votre entrée au capital de la start-up Embleema. Comment cette opération s’inscrit-elle dans votre stratégie ?

Nous sommes spécialisés dans les logiciels pour les pharmaciens mais également les Ehpad et les structures d’hospitalisation à domicile. Depuis sept ans, nous avons lancé une politique “patient centré”. Nous avons voulu recentrer notre stratégie en se repositionnant sur le patient. Le projet Embleema nous a séduit car il met une transparence complète sur les données patients. Pour accélérer la recherche médicale, autant les laboratoires de recherches académique que les groupes pharmaceutiques ont besoin de données en temps réel. Ce qui est très difficile. Il existe aujourd’hui un tas d’intermédiaires et le patient est ignoré. Avec ce projet, on fait un lien direct entre le patient, le laboratoire de recherche qui a besoin de l’information et le valideur (un médecin, un pharmacien). La FDA a approuvé la première application de la technologie d’Embleema, PatientTruth.

Quels sont les montants investis par Pharmagest dans Embleema ?

Nous prenons 15 % du capital dans le cadre de leur IPO et nous participons également à leur ICO. Les montants sont confidentiels. Il s’agit d’une start-up avec une équipe dotée d’une forte expérience et qui connaît le marché.

Comment allez-vous intégrer cette blockchain dans vos solutions ?

Nous avons déjà une application mobile pour les patients : Ma pharmacie mobile, que nous allons compléter en 2019 par un portail patient. Nous y intégrerons un accès à la place de marché d’Embleema. Le patient pourra en fonction de sa pathologie recevoir des alertes si un laboratoire de recherche est intéressé par des informations sur sa pathologie. Il pourra accepter ou non de partager des informations de vie réelle. Nous équipons les professionnels de santé, les pharmaciens, qui pourront enrôler les patients, valider les produits prescrits, proposer des entretiens pharmaceutiques avec les patients… Ces informations en vie réelle, précieuses pour les laboratoires de recherche généreront une compensation en Tokens pour les patients, les pharmaciens, voire l’hôpital ou la maison de retraite.

Quand prévoyez-vous la mise à disposition de ce portail patient ?

L’application Ma pharmacie mobile a déjà été téléchargée 300 000 fois en France. Elle permet des choses intéressantes pour le patient, comme la possibilité d’être appairé chez un pharmacien qui délivre la commande la première fois et qui récupère l’ordonnance, le signalement des effets secondaires, la possibilité de se faire rappeler… Nous prévoyons une présentation du portail patient en mars à Pharmagora Plus puis le lancement avant la fin du premier semestre en France. Au second semestre, le portail sera mis à disposition en Belgique, au Luxembourg et en Italie.

Vous avez créé votre division e-santé en 2012. L’année dernière, Dominique Pautrat affichait l’ambition d’atteindre 50 % du résultat de Pharmagest générés par cette division, contre 11 % en 2017. Où en êtes-vous ?

Je ne peux pas communiquer les chiffres 2018 car nous n’avons pas publié nos comptes pour l’année dernière. Néanmoins, cela va dans le bon sens. je vous confirme cette ambition. Nous pensons en effet que la e-santé est un des relais de croissance important pour Pharmagest. Elle est tournée vers le patient.

Envisagez-vous d’autres opérations de croissance externe ?

Nous investissons régulièrement dans des entreprises et nous avons la chance d’avoir une surface financière qui nous le permet. Nous avons d’autres acquisitions en vue pour compléter notre stratégie. Nous regardons aussi les entreprises à l’étranger de façon à transporter notre modèle. Nous avons déjà une petite filiale au Canada et la prise de participation dans Embleema nous met un pied aux États-Unis.

Vous avez par ailleurs conclu un partenariat sur l’interopérabilité de vos produits avec Cegedim en novembre 2018. Comment cela se traduit-il dans vos activités ?

Ce qui est clé dans ce partenariat : fluidifier le parcours patient et de mettre fin au fossé qui existe entre la ville et l’hôpital. Nous avons plusieurs workshops en cours, avec l’objectif que tout soit terminé pour la fin du premier semestre 2019. Nous travaillons sur plusieurs sujets. Par exemple, quand un patient arrive à l’hôpital, la première question concerne ses traitements en cours. Or dans la moitié des cas, les gens ne savent pas être exhaustifs. Nous équipons les pharmacies qui ont donc les prescriptions. Nous travaillons à la possibilité que ces informations apparaissent dans les logiciels hospitaliers. Nous nous intéressons également au transfert de la lettre de sortie de l’hôpital et sur la téléconsultation.

Pouvez-vous en dire plus sur vos projets autour de la téléconsultation ?

Nous avons démarré fin novembre 2018 la commercialisation de notre système de téléconsultation pour les Ehpad (Système Titan Teleconsultation, via la filiale Malta Informatique, ndlr). 140 systèmes ont déjà été vendus dont une trentaine sont installés. Le médecin qui fait la téléconsultation avec un patient dans l’Ehpad assisté d’une infirmière ou aide soignante doit pouvoir travailler avec le même dossier patient. Notre accord avec cegedim concerne donc l’intégration de la téléconsultation dans le logiciel utilisé tous les jours par le médecin. Après le lancement dans les Ehpad (ainsi que les foyers d’accueil médicalisé et maison d’accueil spécialisée, ndlr), nous préparons le lancement fin mars 2019 d’une solution similaire en pharmacie (un avenant a été signé pour le déploiement de la téléconsultation début décembre, ndlr).

Vous préparez également la mise sur le marché de la solution issue de la prise de participation dans Noviatek en 2016. Quelles sont les perspectives ?

Nous avons créé la box Santé Senior Noviacare que nous avons présentée au CES en 2018. En octobre nous avons remporté le prix du meilleur produit de l’année et la médaille d’or lors du Grand prix de la Hong Kong Electronic Industries Association. La solution est composée d’une box et de capteurs installés dans les pièces du logement. Le système apprend le comportement des gens puis dès qu’il détecte une déviation de comportement, il envoie une alerte à un service d’assistance. La version industrielle arrivera sur le marché français fin mars 2019 et nous discutons avec de nombreux pays comme la Chine, les Etats-unis et l’Australie.

Thierry Chapusot
2010 : Président du conseil d’administration de Pharmagest Interactive, également président du directoire du groupe Welcoop et de Marque Verte Santé (dont il était membre respectivement depuis 2006 et 2008)
1996 – 2009 : Directeur général de Pharmagest Interactive
1996 : Cofondateur de Pharmagest Interactive
1986 : Fondateur de CP Informatique
1983 : Ingénieur designer microélectronique de Texet à Dallas (Etats-Unis)
1982 : DESS en génie Biomédical
Aurélie Dureuil
  • acquisition
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  • Logiciel
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  • Stratégie

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