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Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > 21 % des dossiers médicaux électroniques américains contiennent une erreur

21 % des dossiers médicaux électroniques américains contiennent une erreur

Une enquête fournie pointe l’échec du dossier médical électronique aux États-Unis, dix ans après son lancement. Les soucis d’interopérabilité, de maniabilité ou simplement de bugs logiciels mènent en effet à de plus en plus d’accidents médicaux.

Par . Publié le 26 mars 2019 à 11h26 - Mis à jour le 26 mars 2019 à 11h26
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Ils étaient censés révolutionner le système de santé américain : éviter les erreurs médicales, améliorer la qualité des soins, rendre le patient autonome et diminuer les dépenses publiques. Mais dix ans après la loi signée par l’ancien Président Barack Obama en faveur d’une accélération de la digitalisation des dossiers médicaux et 36 Mds $ de fonds publics investis, une enquête de trois mois de Kaiser Health News et Fortune Magazine dresse un bilan catastrophique de ces dossiers médicaux électroniques. “Plus qu’un écosystème électronique d’information”, elle révèle un “patchwork tentaculaire et décousu” au profit d’une industrie qui, elle, s’enrichit de 13 Mds $ chaque année.

Responsabilité humaine ou logicielle ?

96 % des hôpitaux outre-Atlantique ont aujourd’hui adopté le dossier médical électronique, contre 9 % en 2008, et 86 % des médecins libéraux contre environ 40 % à l’époque. Plus de 700 entreprises commercialisent ces systèmes sans communiquer entre elles, signifiant que les médecins continuent à échanger par fax et CD-ROM… et que les patients accèdent difficilement à leur dossier. Pire, l’implantation désorganisée de ces systèmes a créé une nouvelle source de risques sanitaires pour le patient. Les auteurs de l’enquête déclarent avoir mis la main sur des rapports privés ou fédéraux listant des centaines de décès, d’accidents graves et d’erreurs liés à des bugs logiciels, des erreurs de l’utilisateur ou d’autres failles mais s’être heurtés à des soucis de “confidentialité” mis en avant par les éditeurs pour tout à fait cerner le problème. Ils révèlent toutefois, en détails, plusieurs cas concrets, certains ayant fini devant les tribunaux.

Un patient sur cinq a déjà pointé une erreur dans son dossier médical électronique – 67 % n’ont toutefois rien remarqué – et, parmi eux, près de la moitié ont un historique médical incorrect. Dans les cas restants, il s’agit de données personnelles fausses, de résultats de biologie médicale erronés ou d’informations sur la prescription médicamenteuse inexactes. Si la FDA n’impose pas de rapporter ces cas, sa base de données MAUDE (Manufacturer and user facility device experience) a vu “proliférer” des alertes liées aux dossiers médicaux électroniques. L’éditeur Quantros a enregistré 18 000 alertes de sécurité entre 2007 et 2018, un chiffre en progression chaque année ; 3 % d’entre elles entraînant une séquelle pour le patient. Une autre étude, parue dans la revue Health Affairs, a comptabilisé plus de 3 000 erreurs médicamenteuses dans trois hôpitaux pédiatriques entre 2012 et 2017, imputables à des problèmes d’utilisation de ces dossiers. Un médecin urgentiste cliquerait par ailleurs 4 000 fois au cours d’une garde, selon l’American Journal of Emergency Medicine… rendant le risque d’erreur inévitable. La France saura-t-elle mieux s’y prendre, à l’heure du dossier médical partagé ?

Les différents types d’erreur recensés dans les dossiers médicaux électroniques. – Source : Kaiser Health News et Fortune Magazine

 

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