Accueil > Parcours de soins > 80 % des soignants ne pourraient plus se passer d’outils numériques au quotidien 80 % des soignants ne pourraient plus se passer d’outils numériques au quotidien La crise de COVID-19 a immanquablement fait augmenter le taux d’usage des outils numériques chez les professionnels de santé. Une enquête menée auprès de 2 400 soignants par 360 medics notamment le précise. Par . Publié le 02 mars 2021 à 17h17 - Mis à jour le 02 mars 2021 à 17h17 Ressources La société 360 medics, qui a développé une application et une interface web fournissant aux soignants des ressources et outils pour leur pratique quotidienne, s’est penchée sur les conséquences de la crise de COVID-19 sur l’utilisation du numérique par les professionnels de santé. L’enquête a été réalisée en ligne du 4 au 29 janvier auprès de 2 400 médecins (40,8 %), infirmiers (33,8 %), pharmaciens (5,6 %) et autres professions de santé. La majorité (54,6 %) avaient plus de 45 ans mais un tiers des répondants (34,2 % exactement) avaient entre 25 et 45 ans. De cette étude, réalisée avec le média Egora, le cabinet de conseil TechToMed et SimForHealth, éditeur de solutions de formation en santé par la réalité virtuelle et la simulation, ressort, forcément, une évolution des usages. Si tous les outils numériques ont vu leur utilisation progresser avec la pandémie, la progression se veut plus forte pour ceux dont la pénétration était la plus faible initialement (voir ci-dessous). Comme par exemple l’usage des plateformes de téléconsultation, qui a augmenté de 20,6 %. La consultation des revues médicales et scientifiques en ligne, déjà bien installée, n’a elle progressé que de 5,1 %. La progression des outils numériques les moins installés dans la pratique des soignants avant la crise de COVID-19 a été la plus forte depuis. Source : 360 medics Cette évolution est à mettre en regard des besoins énoncés par les soignants comme les plus attendus sur le numérique depuis la crise : sont d’abord cités l’accès à l’information scientifique (à 78,1 %) et à des outils cliniques et pratiques (70,2 %), devant les échanges entre confrères (49 %), la gestion des patients (45,4 %), la téléconsultation (39,3 %), et enfin l’accès à des outils de gestion (28,4 %) et la téléexpertise (15,8 %). L’enquête note par ailleurs que 80 % des soignants interrogés déclarent “ne plus pouvoir se passer d’outils numériques dans leur pratique” et 67 % de leur smartphone. Et si 81 % déclarent utiliser au moins un de ces outils au quotidien, contre 78 % avant la crise, 19 % de professionnels indiquent en revanche ne pas utiliser d’outils numériques. Interrogés sur les freins à cet usage, la moitié d’entre eux répondent manquer de formation et environ 15 % manquer de confiance vis-à-vis de ces outils. 10 % environ soulèvent également des questions éthiques. COVID-19Formationtéléconsultation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind