Accueil > Parcours de soins > Accès aux études de santé : une réforme qui ne porte pas ses fruits ? Accès aux études de santé : une réforme qui ne porte pas ses fruits ? Par Clarisse Treilles. Publié le 13 décembre 2024 à 12h12 - Mis à jour le 13 décembre 2024 à 12h12 Ressources La réforme sur l’accès aux études de santé, portée par la loi du 24 juillet 2019 qui a vu la suppression du numerus clausus, a suscité de forts mécontentements dans les universités. L’ancienne première année commune aux études de santé (PACES) a laissé place à deux voies de recrutement : les parcours d’accès spécifiques santé (PASS) et la licence accès santé (LAS). Dans un bilan présenté au Sénat le 11 décembre, la Cour des comptes constate que cette réforme n’a pas permis “d’améliorer la réussite étudiante ni de diversifier les profils recrutés”. La fin du numerus clausus ne contribue pas non plus, selon la Cour des comptes, à réduire les inégalités d’accès dans les territoires. “L’absence à ce stade d’une méthodologie partagée sur l’estimation des besoins de santé et des capacités de formation des établissements ne permet pas de garantir la pertinence des objectifs actuels” indique le rapport. À noter : La Commission des affaires sociales du Sénat a, de son côté, annoncé le lancement de travaux d’évaluation complémentaires sur l’accès aux études de santé. Clarisse Treilles médecinPolitique de santéStratégieTerritoire Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Numérique en santé : six nouveaux projets lauréats de l'AMI CMA Le numérique prend ses quartiers dans les formations de santé