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Accueil > Parcours de soins > Désinformation en santé : YouTube muscle sa modération

Désinformation en santé : YouTube muscle sa modération

La plateforme YouTube a annoncé le 15 août qu’elle allait supprimer "tous les contenus faisant la promotion de traitements anticancéreux nocifs ou inefficaces". Cette nouvelle politique de modération marque un tournant dans le domaine dérégulé de l'information dite "médicale", telle qu'elle existe sur les plateformes de streaming grand public.

Par Romain Bonfillon. Publié le 17 août 2023 à 16h33 - Mis à jour le 17 août 2023 à 16h33
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YouTube, nouveau fossoyeur de la désinformation médicale ? Propriété d’Alphabet (Google), la plateforme de contenus vidéos s’était déjà illustrée par une politique de modération stricte lors de la crise sanitaire du Covid-19, allant jusqu’à supprimer plus d’un million de contenus ne respectant pas son règlement sur la désinformation médicale. Pourtant, hors de ce contexte conjoncturel – et des injonctions d’organismes comme l’OMS – YouTube faisait jusqu’alors preuve de clémence, à l’adresse notamment de certains “gourous”, qui prônent par exemple l’ingestion massive de vitamine C ou d’ail pour guérir le cancer. À l’image de Doctolib, qui avait pris l’été dernier des mesures radicales à l’égard des chantres des thérapies alternatives, la plateforme entend désormais faire le ménage… et gagner en crédibilité. 

Changement de cap

Dans un billet de blog daté du 15 août 2023, YouTube constate que “lorsque les patients atteints de cancer et leurs proches sont confrontés à un diagnostic, ils se tournent souvent vers des informations en ligne pour rechercher des symptômes, se renseigner sur les parcours de traitement. Notre mission est de nous assurer que, lorsqu’ils se tournent vers YouTube, ils peuvent facilement trouver du contenu de haute qualité provenant de sources de santé crédibles”, affirme la plateforme, reconnaissant avoir “besoin d’un cadre stratégique qui tient la route à long terme” en matière de politique de contenus. Pour déterminer si une affection, un traitement ou une substance est visée par sa politique sur la désinformation médicale, YouTube évaluera si elle est associée à un risque élevé pour la santé publique, aux directives publiques des autorités sanitaires du monde entier, et si elle est généralement sujette à la désinformation. Cette dernière peut être de trois ordres, détaille la plateforme : 

  • la désinformation sur la prévention, qui vise entre autres les contenus qui contredisent le discours des autorités sanitaires sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins approuvés ; 
  • la désinformation sur le traitement. Les contenus qui encouragent les traitements non éprouvés (comme le chlorure de césium pour traiter le cancer) seront supprimés ; 
  • la désinformation comme déni de réalité (exemple des contenus qui nient que des personnes sont mortes du Covid 19).

Une priorité : éliminer la désinformation sur le traitement du cancer

Rappelant que le cancer est l’une des principales causes de décès dans le monde et que la désinformation sur ses traitements constitue un risque élevé pour la santé publique, YouTube envisage dans un premier temps de “supprimer le contenu qui fait la promotion des traitements contre le cancer qui s’avèrent nocifs ou inefficaces, ou le contenu qui décourage les téléspectateurs de consulter un médecin professionnel”. Les contenus comme ceux du naturopathe autoproclamé Thierry Casasnovas, mis en examen pour “abus de confiance”, “exercice illégal de la médecine” et “pratiques commerciales trompeuses” devraient donc être progressivement supprimés (ses vidéos – 80 millions de vues – prônent notamment le jeûne et le crudivorisme pour prévenir et guérir le cancer). 

Promouvoir les “contenus de santé de haute qualité”

Parallèlement à sa lutte contre la désinformation, YouTube entend “augmenter la quantité de contenu de santé de haute qualité” en publiant une liste de lecture de vidéos présentant des informations fiables et didactiques sur le cancer. La plateforme rappelle qu’elle collabore notamment avec la Mayo Clinic pour partager des informations sur de nombreuses maladies cancéreuses. 

Pour l’avenir, YouTube dit vouloir continuer à “surveiller les directives des autorités sanitaires locales et mondiales” en matière de désinformation médicale pour s’assurer que sa politique de contenu s’y adapte. Au-delà de cet aspect juridique, la plateforme veut que “les téléspectateurs sachent qu’ils peuvent faire confiance aux renseignements sur la santé qu’ils trouvent sur YouTube”.

Romain Bonfillon
  • cancer
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