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Accueil > Parcours de soins > Les chiffres de la téléconsultation au deuxième trimestre 2021

Les chiffres de la téléconsultation au deuxième trimestre 2021

Selon le baromètre exclusif du GERS Data pour mind Health, les consultations à distance représentent environ 4 % en médecine générale en juin 2021. Un fléchissement qui s’explique notamment par la fin des restrictions sanitaires et une hausse des consultations hors prescription, principalement liées à la vaccination. Chez les spécialistes, la pratique se maintient chez les psychiatres, les endocrinologues et les pédiatres. On fait le point avec Baptiste Mortgat, directeur marketing de GERS Data.

Par Sandrine Cochard. Publié le 12 juillet 2021 à 12h41 - Mis à jour le 12 juillet 2021 à 15h30
La part des téléconsultations en France en légère baisse
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L’usage de la téléconsultation est-il en train de marquer le pas ? Le nouveau baromètre exclusif du GERS Data pour mind Health montre une petite baisse de la téléconsultation chez les généralistes au deuxième trimestre (4% contre 6% au premier trimestre).

“Nous sommes revenus au niveau des mois d’août et septembre 2020. Il est encore compliqué d’affirmer que ce niveau constitue le rythme de croisière des usages de la téléconsultation en France. Nous n’avons pas encore de base sur du long terme pour nous prononcer”, estime ainsi Baptiste Mortgat, directeur marketing de GERS Data. Pour lui, la légère baisse des téléconsultations observée en juin 2021 s’explique aussi par un retour à une certaine normalité, avec des restrictions sanitaires plus relâchées, donc davantage de possibilités pour les patients de se rendre en cabinet.

Baromètre : l’évolution de la téléconsultation en France depuis début 2020

Psychiatres, endocrinologues et pédiatres adoptent la téléconsultation

Du côté des spécialistes, le baromètre confirme les disparités déjà observées en avril 2021. “Nous observons deux grandes tendances : d’un côté, les spécialités où la téléconsultation a véritablement été adoptée et de l’autre, les spécialités qui s’appuient ponctuellement sur la téléconsultation mais dont l’usage peine à s’inscrire dans le long terme.” Les psychiatres, les pédiatres et les endocrinologues restent les médecins ayant le plus adopté la téléconsultation. Elle représente respectivement 12 %, 4% et 4% de leur pratique en libéral. Des chiffres stables sur l’année 2021 alors que le taux de téléconsultation avait connu des pics dépassant les 40 % en avril 2020 pour les psychiatres et les endocrinologues.

“Lorsque l’on regarde la nature des spécialités, on s’aperçoit qu’il y a des critères favorables d’adoption, explique Baptiste Mortgat. Les spécialités où l’on voit régulièrement son médecin et qui ne nécessitent pas de contacts physiques à chaque fois recourent davantage à la téléconsultation.” Sans compter les consultations qui portent sur des interrogations ou des inquiétudes des patients et peuvent être traitées à distance, comme en pédiatrie ou en psychiatrie, ou sur le partage de résultats d’analyses, qui ne nécessitent pas de contacts physiques, à l'image de l'endocrinologie.

Une solution d’appoint pour les autres spécialités

La téléconsultation reste en revanche très limitée chez les autres spécialistes étudiés (neurologues, pneumologues, gynécologues, gastro-entérologues, rhumatologues et cardiologues), qui affichent des taux d’usage compris entre 1 et 2 % depuis juillet 2020. “Ce sont plutôt des spécialités où l'on voit moins souvent son médecin spécialiste, soit des spécialités où le contact avec le patient est nécessaire, note Baptiste Mortgat. La téléconsultation apparaît comme une solution ponctuelle sur laquelle les médecins s’appuient lorsqu’il n’y a pas d’autres possibilités. D’où un usage très minoritaire.”

Enfin, un autre phénomène explique cette légère baisse de la téléconsultation au deuxième trimestre 2021. "Nous constatons une hausse des consultations hors prescriptions, principalement liées à la vaccination. Celles-ci se déroulent évidemment en présentiel et impactent également le taux de téléconsultation", souligne Baptiste Mortgat.

Un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, la téléconsultation reste une pratique nouvelle. “La téléconsultation est née en France avec la crise sanitaire. C’est une adoption récente mais qui s’ancre de plus en plus dans la pratique de certains médecins, résume Baptiste Mortgat. Nous sommes encore dans une phase de démarrage. C’est une pratique qui doit entrer dans les mœurs sur le long cours.”

Méthodologie

GERS Data est une filiale de Cegedim en charge du recueil et de traitement des données de santé au sein du groupe Cegedim. Elle est composée d’une équipe de plus de 60 personnes réparties notamment entre les activités commerciales, institution, étude et services clients. GERS Data remonte les données de différentes bases : hospitalières (StatHop), de prescription (THIN, sélectionnée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour le suivi de l’analyse de la prescription par les médecins généralistes et spécialistes, indique GERS Data) et d’achat et de distribution des officines (Sell In, SOG Now, SOG Early, Sell Out et GERS Rupture). David Syr, directeur général adjoint, estime à plusieurs millions le nombre de données recueillies chaque jour. Outre les chiffres pour la France, GERS Data collecte les données pour le Royaume-Uni, la Roumanie, l’Espagne et la Belgique. L’Italie et l’Allemagne devraient les rejoindre prochainement, indique le directeur général adjoint. Pour sa base de données THIN, Cegedim indique qu’il s’agit de données anonymisées émanant de plus de 56 millions de patients sur sept pays européens.

Sandrine Cochard
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