Accueil > Parcours de soins > Services aux patients > L’utilisation du DMP freinée par la crainte du vol et du partage des données L’utilisation du DMP freinée par la crainte du vol et du partage des données Une enquête Viavoice pour le collectif de patients France Assos Santé a sondé un échantillon représentatif de 1 001 adultes au sujet du dossier médical partagé (DMP). La sécurisation et la confidentialité des données constituent le sujet de préoccupation numéro 1. Par . Publié le 25 novembre 2018 à 19h27 - Mis à jour le 25 novembre 2018 à 19h27 Ressources Quelques jours avant la généralisation du dossier médical partagé (DMP), le 6 novembre 2018, le collectif d’associations agréées d’usagers du système de santé France Assos Santé missionnait l’institut Viavoice pour enquêter sur les attentes des patients en la matière. Réalisée mi-octobre mais publiée le 6 novembre, cette enquête montre, certes, l’intérêt suscité par l’outil (70 % des Français interrogés sont spontanément intéressés par la possibilité de disposer d’un outil de centralisation en ligne de leurs données de santé et, une fois que le DMP est présenté, ce taux atteint 85 %) mais elle soulève aussi certaines réticences. Ainsi, la question du vol ou du piratage des données et leur récupération par d’autres acteurs que les professionnels de santé, tels que les assureurs, figurent largement en tête des “freins à l’utilisation du DMP”. D’ailleurs, 54 % des sondés aspirent à des garanties en termes de sécurisation des données (ce chiffre grimpe à 75 % chez les 65 ans et plus) et 53 % souhaiteraient savoir de quels accès disposent les professionnels de santé. Une crainte récurrente Cette crainte en matière de confidentialité des données se retrouve sous plusieurs items de l’enquête. À la question “pour quelles raisons l’ouverture d’un DMP ne vous paraîtrait-elle pas intéressante ?”, 53 % évoquent “un sentiment d’insécurité lié à la centralisation des données, un souci de confidentialité”, loin devant “un service perçu comme superflu” pour 13 % des non intéressés. Quand il s’agit de connaître “les critères qui paraissent les plus importants pour la création d’un DMP en ligne”, 54 % de l’échantillon (et 61 % des catégories socioprofessionnelles supérieures) répond “les garanties en matière de sécurisation”. Sachant qu’ils étaient par ailleurs 51 % à accorder leur confiance à un organisme public pour la mise en place de l’outil, contre 17 % à un organisme privé, le lancement national d’un DMP géré par l’Assurance maladie les aura-t-il rassurés ? La crainte d’un piratage ou d’une utilisation par une entreprise pourrait freiner l’adoption du DMP – Sources : France Assos Santé et Viavoice DMPDonnées de santéEtudeSécurité Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind