Accueil > Parcours de soins > Services aux patients > Mike Vandenhooft (Newpharma) : “Nous visons une augmentation de 40 % de notre chiffre d’affaires” Mike Vandenhooft (Newpharma) : “Nous visons une augmentation de 40 % de notre chiffre d’affaires” La société belge de pharmacie et parapharmacie en ligne est un acteur très actif du marché en France. Il expose à mind Health sa vision du marché hexagonal et ses projets de développement. Par . Publié le 30 mai 2018 à 15h40 - Mis à jour le 30 mai 2018 à 15h40 Ressources Que représente Newpharma en France ? Nous sommes la première pharmacie en ligne et la troisième parapharmacie. La France est notre principal marché derrière la Belgique. Elle représente 36 % du trafic total des sites de Newpharma, avec 2,5 millions de visiteurs, et un tiers du chiffre d’affaires, qui s’élève en 2016 à 63 millions d’euros, grâce à notre présence dans 12 pays européens. Nous comptons dans l’Hexagone plus de 600 000 patients (sur 1,25 million au total) qui sont comme dans les autres pays en grande majorité des femmes, avec une sur-représentativité des personnes âgées de plus de 55 ans. Nous recrutons par le biais des moteurs de recherche (en référencement naturel ou achat de mots-clés), via les comparateurs de prix, les newsletters, les campagnes d’emailing, les jeux concours et notre page Facebook. La publicité est interdite pour les pharmacies en ligne en France mais nous sommes soumis à la législation belge, qui l’autorise. Quelles sont les particularités du marché français ? La France est en retard dans la pharmacie en ligne par rapport à ses voisins européens parce qu’elle a démarré tard. Elle a attendu fin 2012 pour autoriser la vente en ligne de médicaments, et uniquement sans prescription, alors que l’Allemagne la proposait depuis le début des années 2000. Les premières sociétés françaises du marché ont vu le jour à ce moment-là, alors que nous pouvions vendre aux Français depuis 2009. Par rapport à des pays comme les Pays-Bas et l’Allemagne, la législation est également plus contraignante pour les acteurs français, pour la préparation des commandes en zone industrielle. Résultat : la vente en ligne représente à peine 5 % du marché de la parapharmacie en France, contre 20 % en Allemagne. En France, nos concurrents directs sont Pharma-GDD et LaSanté.net, alors qu’en Allemagne le marché compte au moins dix acteurs plus grands que Newpharma. En France, comme en Belgique d’ailleurs, nous nous battons donc principalement contre le marché de l’officine physique, qui compte un réseau extrêmement dense. Comment comptez-vous vous développer ? Nous visons une augmentation de 40 % de notre chiffre d’affaires. Pour cela, nous allons bientôt ouvrir un autre pays européen et élargir notre gamme de produits. Nous proposons aujourd’hui 35 000 références, nous voulons nous ouvrir à de nouvelles marques dans la pharmacie, notamment française. Pour cela, un nouveau centre de logistique de 20 000 m² sera bientôt ouvert. Nous avons aussi accueilli il y a quelques mois deux nouveaux actionnaires, Korys et Colruyt Group, propriétaire des supermarchés Coccinelle. Nous réfléchissons à des développements communs, s’appuyant sur leur expertise en vente physique. Newpharma Création en 2008 en Belgique Société belge appartenant à Korys, Colruyt Group ainsi qu’à ses fondateurs 170 salariés, principalement en Belgique, dont 4 pharmaciens 63 millions d’euros de CA en 2017 Cinq versions locales de sites et 12 pays d’expédition MédicamentparamédicalPharmacie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind