Les données anonymisées le sont-elles vraiment ?

Selon une étude parue le 14 février dans le Lancet Digital Health, l’anonymisation des données provenant de dispositifs portables pourrait ne pas suffire à protéger la vie privée. À partir de 72 études, les chercheurs ont pu, pour 8 des 72 études sur lesquelles ils se sont penchés, parvenir à réidentifier les patients à partir de leur électrocardiogramme. Treize autres études, mettant en avant la façon de marcher des patients (en utilisant un accéléromètre et un gyroscope pour analyser le mouvement) ont également permis cette identification. Les chercheurs de cette méta-étude en concluent que le partage des données captées par les dispositifs portables, comme les smartphones, comporte un réel risque de réidentification. 

À noter : L’une des solutions au risque d’identification repose sur “l’avatarisation” des données, telle que la pratique la start-up Octopize.