Seuls 46 % des GHT ont finalisé leur schéma directeur du système d’information

Les Schémas directeurs des systèmes d’information (SDSI) convergent des groupements hospitaliers de territoire (GHT) devaient être établis pour le 1er janvier 2018. Pourtant, une partie des 135 GHT affiche des retards, comme le révèle un point d’étape de la convergence SI des GHT publié le 27 février 2018 par l’Asip Santé. 46 % des GHT ont validé leur SDSI en 2017, tandis que 30 % prévoient de le faire au 1er trimestre 2018 et 6 % au 2e trimestre 2018.

L’une des premières étapes pour l’implémentation de ces schémas directeurs passe par la mise en place d’une DSI commune. Pourtant, seuls 11 % des GHT disposent d’une DSI commune quand 56 % ont engagé sa mise en place. L’Asip Santé précise : “40 % des GHT ont officiellement nommé un DSI de GHT et 53 % sont en cours de nomination”. L’Agence ajoute : “le rapprochement des équipes au sein d’une DSI commune implique une réflexion sur le volet RH”.

26 % des GHT ont engagé une démarche pour l’hébergement des données de santé

Si le premier chantier repose sur la validation du schéma directeur et la mise en place d’une gouvernance commune, le 2e chantier identifié par l’Asip Santé est d’ “intégrer une réflexion sur l’urbanisation des SI”. L’organisme relève par exemple des démarches communes entre GHT d’une région pour coordonner leurs schémas directeurs. Le 3e chantier consiste à “construire un socle technique et de sécurité convergent”. Sur la question de l’hébergement des données de santé (HDS), 66 % des GHT sont en cours d’étude tandis que 14 % travaillent à une internalisation et 12 % à une externalisation.

De même, 19 % des GHT ont nommé un responsable de la sécurité des SI (RSSI), 46 % sont en cours et 28 % n’ont pas engagé la démarche. Enfin, le dernier chantier repose sur la construction d’un socle fonctionnel convergent. L’Asip Santé indique que “la quasi-totalité des GHT prévoient un projet de mise en place des identités patients et professionnels”. L’agence conseille notamment d’ “évaluer la pertinence de mettre en oeuvre des solutions transitoires comme les plateformes de partage (rapport entre le coût des solutions, la temporalité et le partage de données sans la convergence SI)”.