Troisième projectathon de l’Asip santé, sur le volet de synthèse médicale

L’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé) organisait les 21 et 22 novembre 2019 à Paris, dans le cadre de ses Journées nationales des industriels, son troisième projectathon. Il se consacrait cette fois à la production et à l’intégration de volets de synthèse médicale (VSM) conformes au cadre d’interopérabilité des systèmes d’information de santé (CI-SIS), un résumé du parcours de soins que le médecin traitant doit établir une fois par an via son logiciel métier et qui s’exporte dans le dossier médical partagé (DMP). Huit éditeurs étaient réunis – medimut, Orion Health avec Sesan, OpenXtrem, Silk informatique, Sestim, Weda, Prokov Éditions et Agfa Healthcare, à la fois créateurs et consommateurs de VSM – qui ont pu effectuer des tests d’interopérabilité deux jours durant, deux à deux, sur une plateforme nommée Gazelle. Lors d’une visite du projectathon, Olivier Clatz, directeur du “grand défi Amélioration des diagnostics médicaux par l’intelligence artificielle (IA)” au secrétariat général pour l’investissement, un service du Premier ministre, s’est interrogé sur la garantie du respect par les éditeurs des normes d’interopérabilité lorsque ce document intègre le DMP. Emmanuel Clout, responsable du programme de labellisation à la direction des affaires médicales de l’Asip santé, a indiqué qu’il n’était pas prévu de rejet dans le DMP en cas de document non conforme, ajoutant que “le DMP vérifie la partie métadata (auteur, données de masquage…) mais ne contrôle pas le contenu du VSM, le corps du document”. Il a également rappelé qu’un espace national de test d’interopérabilité doit ouvrir en juillet 2020, qui publiera la liste des éditeurs ayant réussi leurs tests.

À noter : En 79 sessions de tests, 730 tests d’archives (environnement ZIP du document) et 597 tests de VSM, le document lui-même, ont pu être réalisés, sachant qu’un pré-projectathon s’est tenu sur sept jours en virtuel.