Présentée comme un modèle de web campagne, la stratégie électorale de Barack Obama de 2008 a fait des émules en France. Depuis, pas un parti ne songe à se lancer dans la bataille électorale sans déployer un dispositif internet conséquent et sans se comparer au président américain. La preuve avec l’actuelle campagne présidentielle française lors de laquelle plusieurs centaines de milliers d’euros ont été dépensés par chaque candidat pour gérer sa réputation sur le web et conquérir de nouveaux électeurs — entre 4 et 15 % du budget total de la campagne de chacun. Les équipes gèrent en interne ou font parfois appel à des professionnels de la communication en ligne, agences, freelances ou collectifs. Réseaux sociaux, sites, applications mobiles : les outils sont nombreux et servent à la fois à diffuser un message et à organiser la mobilisation. Quelles ont été les stratégies des différents candidats ? Quels outils ont- ils favorisés ? Avec quel budget ? Comment se sont-ils organisés ? Au lendemain du premier tour de la présidentielle, Satellinet revient sur la web campagne.
Pour s’informer sur l’élection présidentielle, même si l’importance d’internet croît, notamment chez les jeunes, seuls 15 % des Français font confiance au web, selon une étude réalisée par l’institut Ifop en mars dernier. Télévision (41 %), radio (29 %) et presse écrite nationale (25 %) constituent toujours le trio de tête. Les réseaux sociaux, eux, arrivent bon dernier, avec seulement 3 % des personnes interrogées qui leurs font confiance. Pourtant, selon un sondage du CSA, internet est le deu
…Vous lisez cet article grâce à votre abonnement à mind Media.
Explorez de nouveaux horizons en consultant nos autres verticales :
Vous avez une information à nous partager ?
Article à retrouver dans La lettre mind Media n°106
Chaque mois, retrouvez l'essentiel de nos articles
Lundi 23 avril 2012