La télévision de rattrapage, qui consiste à regarder un programme après sa première diffusion à la télévision, est en plein développement. Pour diversifier leurs revenus, les principales chaînes proposent aujourd’hui cette offre et les chaînes thématiques se lancent à leur tour dans cette activité. L’objectif est souvent de séduire les annonceurs qui investissent de plus en plus sur le support vidéo en ligne (30 millions d’euros en 2010 selon le SRI) et d’accroître la visibilité de la marque média. Comment se construit le marché ? Quelles sont les offres et les objectifs des chaînes ? à quelles limites se heurtentelles ? Quels sont leurs projets de développement ? Après avoir évoqué TF1, Arte et Canal+ (lire Satellinet n°57), Satellinet détaille dans cette seconde partie les stratégies de France Télévisions, Gulli et AB Groupe.
Mouvement initié par Arte en avril 2007, la télévision de rattrapage, qui s’inscrit dans une logique de délinéarisation des contenus, est en croissance continue. Selon le baromètre du CNC, il y avait ainsi plus de 15 000 programmes de vidéos disponibles sur les sites des chaînes hertziennes gratuites en octobre 2010, plus de 16 000 en novembre et plus de 17 000 en décembre. La télévision de rattrapage devient donc un univers très concurrentiel avec M6 Replay, Pluzz de France Télévisions, Canal+
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Article à retrouver dans La lettre mind Media n°58
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Lundi 4 avril 2011